La MRC des Basques veut plus de petits fruits sur son territoire
Publié le 16 janvier 2023 à 16:29, modifié le 16 janvier 2023 à 16:29
Par: CIMTCHAU
La MRC des Basques poursuit sur sa lancée pour encourager l’agriculture de proximité et s’attaque maintenant aux petits fruits.
« Notre objectif à terme c’est de développer la filière fruits dans le Bas-Saint-Laurent pour que peut-être que dans 5, 10, 15, 20 ans quand les gens pensent au Bas-Saint-Laurent ils pensent aux petits fruits au même titre que quand on pense aux bleuets on pense au Saguenay Lac Saint-Jean », lance le coordonnateur de l’Atelier de transformation agroalimentaire des Basques (ATAB), Jean-Sébastien Delorme. La coopérative ATAB dont le mandat est de favoriser les produits locaux doit s’approvisionner en petits fruits à l’extérieur du territoire de la MRC pour répondre à la demande.
Le développement de cette filière est une évolution naturelle selon le préfet de la MRC des Basques. C’est la suite d’un grand chantier entrepris il y a une dizaine d’années. « Ce projet-là, c’est seulement un outil qu’on met en place de plus pour compléter notre grande chaîne de valeurs qu’on a commencé à installer dans les Basques ces dernières années. Ç’a commencé avec la mise en place de la coopérative, ça s’est continué avec le motel agricole », explique-t-il.
Les promoteurs pourront avoir accès à une aide financière de 2000$ en plus d’avoir la possibilité de profiter de certaines commodités. La relève agricole peut entre autres louer une parcelle de terre et utiliser l’équipement commun du motel agricole. Grâce à cette initiative, la MRC des Basques a réussi son pari, en revitalisant et en insufflant un nouveau souffle à ce secteur économique. « Le revenu créé, produit dans la MRC des Basques par l’agriculture c’est au-delà de 40% », affirme Bertin Denis.
Au-delà des bénéfices économiques, le développement d’une agriculture à échelle humaine permet également d’assurer la vitalité de cette région. « L’agriculture, c’est pas juste planter des choses pis les récolter. C’est une famille qui envoie ses enfants va à l’école, qui vont à la poste, au dépanneur du coin. C’est aussi ce qui tient une grande partie de nos milieux de vie en région », fait valoir Jean-Sébastien Delorme.