Jérôme Pelletier est parti trop vite, diront ses collègues. Le pompier de Saint-Pacôme a été victime d’une crise cardiaque à l’hôpital. Un véritable choc dans cette communauté tissée serrée.  «C’était très émotif. Jérôme avait deux jeunes enfants. Sa blonde était enceinte d’un troisième enfant. Ça a été un choc. Les gars ne comprenaient pas. C’est un décès si rapide. Il avait 38 ans. Les pompiers étaient très bouleversés», a déclaré le directeur de la Régie intermunicipale en protection incendie du Kamouraska Ouest, Christian Gagnon.

«Que la communauté soit touchée, ça donne un petit réconfort.  C’est sûr que ça ne guérit pas la peine. Ça ne la guérira jamais. On sent qu’on a du soutien de tout le monde.», a ajouté le père de Jérôme, Gilles Pelletier.

Le père de famille a commencé à s’impliquer au sein du service incendie il y a trois ans. Il était connu comme un pompier dévoué. «Jérôme ne manquait aucune pratique. Il était sur toutes les interventions. C’est un pompier qui aimait faire du sauvetage. Quand on avait des pratiques de sauvetage nautique, en hauteur ou en espace clos, Jérôme était toujours partant. C’était l’un de nos meilleurs là-dedans», a expliqué Christian Gagnon.

Les pompiers veulent lui rendre hommage et peut-être amasser des dons pour sa famille. «C’est là que l’on voit comment la vie peut être cruelle. Puis elle peut être belle aussi. Jérôme meurt. C’est cruel. Deux heures après, sa petite fille vient au monde. C’est une beauté de la vie. C’est dur, très dur», a souligné Gilles Pelletier.

Jérôme Pelletier sera porté à son dernier repos samedi prochain. Les 44 pompiers de la Régie intermunicipale de Kamouraska-Ouest lui feront leurs derniers adieux.