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Une nouvelle mission pour le « père » du Veau de Charlevoix

Publié le 10 janvier 2023 à 17:17, modifié le 11 janvier 2023 à 09:27

Par: Jérôme Gagnon

Nouveau défi pour le producteur qui a fondé Veau de Charlevoix. Il compte partager son expertise pour aider des éleveurs de bétail de nos régions. Le problème : plusieurs peinent à faire fonctionner leur entreprise en raison du manque d’abattoirs spécialisés à proximité de leur ferme.

Agronome de formation, Jean-Robert Audet a bâti le modèle Veau Charlevoix il y a plus d’une dizaine d’années. Il avait mis sur pied un projet basé sur le développement durable. En septembre 2014, son entreprise a dû fermer en raison de pression financière. Il a recommencé à plus petite échelle en 2018 et un nouveau chapitre s’ouvre tranquillement depuis.

« Par le vécu qu’on a eu,  je me sens à l’aise de pouvoir conseiller d’autres », lance l’homme.

Interpellé par des nouveaux joueurs de Saguenay et du Bas-Saint-Laurent, Jean-Robert agit comme consultant pour ces derniers. Les nouveaux éleveurs font face à l’absence d’abattoir à proximité.

« On doit transporter le bétail à l’extérieur principalement aux États-Unis dont en Pennsylvanie et en Ontario. On va les rechercher majoritairement en Alberta donc on est à 3500 km de distance pour se réapproprier la viande de bœuf », explique-t-il.

La concentration des points de vente aux mains de grandes chaînes est aussi problématique. Une partie de la solution : reprendre la recette de veau de Charlevoix.

« Oui, l’abattoir. Il faut de la transformation et il faut de la vente également et il faut peut-être des agences régionales pour mettre en valeur les produits comme on a fait un peu à l’époque avec les saveurs Charlevoix », soutient Jean-Robert Audet.

Autre mission que se donne M. Audet, réduire son empreinte écologique. Son entreprise veut réduire les pertes et transformer toutes les parties de l’animal en produits, comme les os.

« Et on est passé maintenant de 20% de déchets que normalement on retrouve dans une carcasse on tourne autour d’un 1%. Maintenant, je suis en train de travailler pour récupérer mes peaux d’animaux »

Un autre volet dont il souhaite devenir un modèle pour ses confrères. Une chose est sûre. Jean-Robert Audet ne manquera de boulot en 2023.

« Ce n’est pas seulement de le dire dans mon cas,  c’est de montrer qu’on peut faire ça c’est que venez voir je le fais », dit-il