Cette étape n’était donc plus nécessaire, car la Couronne a finalement décidé de juger le jeune homme mineur, comme un adolescent, et non comme un adulte.

L’accusé a par ailleurs été remis en liberté, en attendant son procès. Il devra respecter de nombreuses conditions.

Il devra rester à sa résidence, toujours en présence de sa mère ou son père, qui se sont portés garants de lui. Il lui est défendu d’utiliser Internet ou les réseaux sociaux et d’entrer en contact avec les présumées victimes ou les témoins. Bien sûr, la possession d’une arme lui est interdite.

Il reviendra en cour le 16 novembre. Il devra alors enregistrer un plaidoyer pour les sept accusations qui pèsent contre lui, dont voies de fait graves.

Trois autres chefs s’ajoutent par ailleurs contre lui dans d’autres dossiers.