Opération séduction chez Viandes du Breton
Publié le 1 novembre 2022 à 16:36, modifié le 1 novembre 2022 à 20:02
Par: CIMTCHAU
La production de porc biologique a connu une forte progression depuis les cinq dernières années, et au Bas-Saint-Laurent, Viandes du Breton demeure un joueur important. L’entreprise en a profité pour organiser une journée porte ouverte dimanche dernier.
La province compte une vingtaine de producteurs de porcs biologiques. Viandes du Breton est la seule entreprise à produire du porc certifié bio au Bas-Saint-Laurent.
« De plus en plus on écoute les valeurs des gens, le respect de l’animal durant son parcours, le respect de l’environnement. », explique Pierre-Yves Arsenault, directeur des opérations chez Viandes du Breton.
Le Québec est le premier producteur de porc d’abattage au Canada. À l’international, il se situe au cinquième rang des principaux exportateurs pour les viandes réfrigérées, fournissant de la viande de porc jusqu’en Asie.
« Au niveau des ventes, oui on est au Québec, en Ontario, beaucoup beaucoup aux États-Unis, pis un petit peu en Asie. », mentionne-t-il.
La pénurie de main-d’œuvre n’échappe donc pas à ce secteur, qui est en pleine effervescence. L’usine compte environ 450 employés.
« À la désosse c’est vraiment là qu’est notre gros besoin de main-d’œuvre. Actuellement, en moyenne on a une vingtaine de personnes par jour, mais on vise à en avoir énormément plus. On s’entend que c’est très préoccupant à la grandeur du Québec, voir au Canada certainement. »
Dimanche dernier, l’entreprise a décidé d’ouvrir ses portes aux curieux, une première depuis l’ouverture de l’usine à Rivière-du-Loup en 2003. Environ 400 personnes ont pu visiter l’endroit, afin de découvrir les installations et le fonctionnement de l’industrie. Une occasion pour Viandes du Breton de réaliser aussi du recrutement de personnel.
« Des fois c’est intriguant, les employés rendus à la maison parlent de leur environnement de travail, mais ils n’ont pas nécessairement de photos pas de vidéos. », souligne Pierre-Yves Arsenault.
De nouveaux projets sont également à prévoir pour les prochains mois. L’entreprise se munira de nouvelles installations permettant de récupérer de la chaleur pour chauffer l’eau sur les appareils.
« Le chauffage de l’eau ça sert à faire le lavage durant le soir et la nuit. On sauve énormément de propane, énormément d’électricité aussi. »
L’industrie porcine est le deuxième secteur agroalimentaire en matière d’importance au Québec. Elle procure actuellement 29 000 emplois.