Il a fallut attendre bon moment avant que l’on puisse commencer à entendre des témoignages. La Cour provinciale a seulement pu entendre deux témoins qui se disaient à l’aise de livrer leur version des faits en anglais. L’avocat de la défense a soulevé le fait qu’un interprète qui n’était pas présent à la cour ne pouvait pas traduire les propos des témoins sans que ça cause une injustice. Il mentionnait que si une personne expliquait quelque chose en français et que l’interprète traduisait des propos différents en anglais, cela aurait entravé son travail et la justice. L’enquête préliminaire est donc remise à la fin de la semaine prochaine, le temps qu’on puisse trouver un interprète qui viendra directement à la Cour.

Au terme des audiences, le juge devra décider si l’accusé subira un procès ou non. Il est un jeune d’âge mineur. Il fait face à sept chefs d’accusation. Entre autres d’avoir asséné un coup de machette à un homme. L’attaque serait survenue lors d’une fête de graduations, dans le quartier Saint-Jacques, à Edmundston. Cinq individus, dont quatre mineurs avaient été arrêtés. Certaines peines pourraient lui faire passer de 3 ans à 14 ans derrière les barreaux, s’il est déclaré coupable.

Les témoignages devraient pouvoir reprendre jeudi. L’avocat de la défense prévoit demander la libération de son client sous caution d’ici la fin de l’enquête préliminaire.