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Immigration : La Gaspésie parmi les derniers

Publié le 26 octobre 2022 à 16:37, modifié le 3 novembre 2022 à 10:52

Par: Félix Côté

La politique d’immigration fédérale a pour but d’augmenter le poids démographique du pays. D’ici 20 ans le tiers de la population pourrait être issue de l’immigration. Un bilan qui est loin du taux d’accueil de celui Gaspésie, qui est très en dessous de la moyenne nationale.

La Gaspésie accueille de plus en plus de nouveaux arrivants, même si la population immigrante ne représentait que 1,1% de ses habitants en 2016. La région possède un des plus bas taux dans ce domaine au Québec. En contrepartie, l’objectif du gouvernement fédéral est d’augmenter considérablement la population à l’aide de l’immigration d’ici 2100, selon l’Initiative du Siècle, un organisme de consultation financé par le fédéral. Pour ce faire, il vise une population canadienne de 100 millions d’habitants d’ici le prochain centenaire. Entre 2016 et 2021, l’immigration a représenté 80% de l’augmentation de la population active, selon statistique Canada.  Une immigration qui se concentre principalement dans les métropoles. Même si certains choisissent tout de même les régions.

« Ils s’intègrent super bien, ils aiment le travail ici ils aiment la Gaspésie. C’est certain que le côté, d’être prêt de la mère c’est un avantage parce qu’ils peuvent aller à la pêche quand ils ont le temps. Il y a le côté : nature qui est toujours omniprésente. Et je pense qu’ils s’intègrent très bien », raconte le co-propriétaire de la ferme Boudage, Pierre Bourdage.

La Gaspésie semble être une terre d’accueil prisée par les immigrants francophones. La langue serait en effet un vecteur d’intégration important à la société d’accueil. De plus, les immigrants allophones s’intègrent généralement bien et la quasi-totalité d’entre eux a un emploi. Plusieurs employeurs recrutent d’ailleurs désormais à l’étranger pour pallier au manque de main-d’œuvre qui sévit dans la région. Cette pratique encourage les futurs immigrants à choisir le Canada comme terre d’accueil.

« On est des entreprises accueillante, on est des entreprises dans l’ensemble, je dirais qu’on donne la place aux nouveaux travailleurs. C’est certain que les gens vont dire qu’on n’a pas vraiment le choix parce qu’il faut les faire travailler et parce que on a du travail à faire, mais d’un côté il faut bien les accueillir, et bien les traiter pour qu’il revienne », ajoute M. Bourdage.

Toutefois, au Québec, la crise du logement vient mettre des bâtons dans les roues à l’immigration. Le manque de main-d’œuvre attire plusieurs immigrants en dehors des centres urbains, mais la difficulté à les loger nuit à la rétention leur rétention.