e plus en plus de gens choisissent Charlevoix comme nouvelle terre d’accueil.

« Et je pense que c’est positif aussi pour les entreprises qui veulent avoir de la main-d’œuvre », indique le préfet de la MRC de Charlevoix, Pierre Tremblay.

Dans les trois dernières années, 247 citoyens se sont installés dans la MRC de Charlevoix-Est. Le constat est presque le même à l’ouest alors que 234 personnes s’ajoutent.

« C’est 50-50 entre des jeunes familles et des jeunes retraités, je dirais. Il y a de plus en plus d’immigrants qui veulent s’installer, mais en fait c’est souvent des migrants qui sont à Montréal et finalement ils reviennent en région », explique-t-il.

C’est le cas de Charlie Mirailles et Abdelkarim El Karmoudi. Aujourd’hui, ces derniers s’impliquent directement dans leur communauté. Ils travaillent de pair pour l’élaboration d’un plan pour l’intégration des nouveaux arrivants.

« Il faut faire tout possible pour que les nouveaux immigrants se sentent à l’aise ici et se sentent comme chez eux », soutient M. Mirailles qui travaille comme intervenant au service d’accueil aux nouveaux arrivants de Charlevoix

« Avec nos plans d’action dans notre campagne de sensibilisation, on veut qu’il y ait le moins de chocs possible pour les gens », précise M. El Karmoudi, chargée de projet à la MRC de Charlevoix

La MRC de Charlevoix a mis en place un comité, le Comité d’accueil des nouveaux arrivants (CANA), dont les deux hommes font partie. Leur mission : mettre en place des bases pour chaque municipalité.

« On est simplement là pour initier l’idée leur montrer les manières de faire, mais c’est les municipalités qui vont mettre en place leur manière de vouloir accueillir les nouveaux arrivants », dit Abdelkarim El Karmoudi

Déménager dans la région comporte de nombreux défis. Le manque de logements et de places en garderies est situé en tête de liste. Pierre Tremblay prévoit un ralentissement de la croissance démographique.

« Mais on pense qu’il va y avoir une forme de stabilité parce que dans les deux dernières années, les maisons à vendre d’ici, on en a pratiquement plus », ajoute M. Tremblay.

« C’est sûr qu’il y a du travail, il y a le DSI qui travaille aussi sur tout ce qui est le côté logement et il y a aussi cet enjeu des garderies donc c’est un travail d’ensemble », mentionne le franco-marocain.

Notons que plusieurs activités seront organisées par le comité du 7 au 13 novembre dans le cadre de La Semaine québécoise des rencontres interculturelles.