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Agressions sexuelles : La succession du père Georges Fournier se prononce

Publié le 18 octobre 2022 à 16:50, modifié le 18 octobre 2022 à 17:42

Par: CIMTCHAU

On revient sur l’histoire de ce curé d’Edmundston qui est visé par des allégations d’agression sexuelle. Le Père Geroges Fournier est décédé en 2021. Sa succession, visée par la poursuite, affirme que les plaignants sont simplement frustrés de ne pas avoir reçu d’héritage.

Les exécuteurs testamentaires du prêtre ont déposé leur avis de défense. Ses neveux Claude Fournier et Bernard LeBel allèguent que les plaignants auraient entamé les poursuites seulement après avoir appris qu’ils ne toucheraient pas à l’héritage.

On rappelle qu’une femme et son fils affirment avoir été agressés sexuellement plusieurs fois par semaine pendant plus de 10 ans par le père Fournier. Les événements se seraient produits entre 1976 et 1987 alors que la femme demeurait au presbytère de Saint-Hilaire avec ses deux fils pour être employée comme ménagère. Les deux plaignants poursuivent notamment sa succession.

Les défendeurs déclarent qu’à chacune de leur visite, ils n’ont jamais vu ou entendu quoi que ce soit qui confirmerait les allégations.

Il est écrit dans le document que selon eux, les plaignants ont continué à entretenir une bonne relation avec le père Fournier en allant le visiter à quelques occasions.

« M.N. a toujours gardé un bon contact avec le Père Georges durant toutes les années après qu’elle avait quitté le Presbytère de Saint-Hilaire, et ce même jusqu’à la mort du Père Georges. Elle lui apportait à l’occasion des plats qu’elle avait préparés. », peut-on lire dans l’exposé de la défense de la succession.

On peut aussi lire dans l’exposé de la défense des neveux du prêtre, que selon eux, les allégations seraient possiblement liées à des « magouilles financières ».

Bernard LeBel affirme que quelques jours après les funérailles, la plaignante lui a téléphoné et elle lui aurait dit qu’elle était au courant que le père Fournier aurait laissé de l’argent pour ses fils. Elle demandait à recevoir cet argent rapidement. Durant cette conversation téléphonique, la plaignante aurait également dit qu’elle avait été témoin d’actions financières malhonnête de la part du défunt et qu’elle n’hésiterait pas à les dénoncer au diocèse.

« M.N. a continué la conversation en disant à Bernard LeBel qu’elle avait été témoin que le Père Georges aurait commis des magouilles financières lorsqu’il était curé dans la paroisse de Saint-Hilaire et que c’était la raison pourquoi qu’elle et ses fils avaient quitté en 1889. », peut-on lire dans l’exposé de la défense.

Les responsables de la succession soutiennent fermement que la poursuite déposée contre le Père Georges Fournier est sans fondement. Ils demandent donc à la Cour de rejeter les allégations. Le diocèse d’Edmundston et sa Fondation, également visés par la poursuite, doit aussi éventuellement déposer leur avis de défense.