Appelés vers 16h jeudi, les services de police et les pompiers ont été dépêchés dans un champ à quelques kilomètres de la route 132 à Maria. Un citoyen les avait contactés après avoir aperçu de la fumée au loin et avoir constaté l’écrasement d’un aéronef. Le pilote de 72 ans originaire de Saint-Siméon–de-Bonaventure, Richard Arsenault, a été déclaré mort à 18h30.

« L’appareil, une place donc il y avait une seule personne à bord et puis, malheureusement, la personne et décédée », explique la porte-parole de la Sureté du Québec Hélène Saint-Pierre.

L’appareil était un petit aéronef de type ultraléger. Le poste de pilotage est en fibre de verre muni d’une structure en aluminium, l’hélice de l’appareil se trouve en temps normal, derrière le pilote. Le pilote était à proximité d’une piste d’atterrissage au moment de l’accident.

« Pour ce qui est de la piste d’atterrissage, il y en a une, oui, qui n’est pas si loin que ça. On parle, à quelque 1000 pieds de l’endroit environ », mentionne Mme Saint-Pierre.

Alors c’est ici, au beau milieu d’un champ, non loin de la voie ferrée à Maria qu’est survenu l’écrasement. On peut voir ici la carlingue du petit aéronef, un ultra léger qui est venu s’écraser directement sous les lignes haute tension d’Hydro Québec on ne connaît pas la cause pour l’instant on devra attendre la fin de l’enquête.

« Donc, il n’y a pas d’hypothèses qui est retenu pour le moment, il pourrait s’agir… on parle en autre d’un malaise, il pourrait aussi y avoir eu lieu une défectuosité mécanique, ou encore une erreur de pilotage. Donc c’est toutes des choses qui sont analysées par les enquêteurs », raconte Mme Saint-Pierre.

Le Bureau de la Sécurité des Transports (BST) a également été avisé. Mais dans un échange de courriel avec CHAU, il a affirmé qu’il recueille présentement des informations afin d’évaluer l’événement.

Il s’agit d’un drame pour toute la communauté de Maria. Un écrasement semblable avec le même type d’appareil avait coûté la vie à un homme de 51 ans, dans le même secteur en 2012. Au moment de notre départ, la famille de Richard Arseneault est venue récupérer les restes de l’aéronef.