Et cette composition qui a jouée à plusieurs reprises, dans les radios, au cours des derniers mois est aussi le titre de cet effort musical; 2e en carrière pour Éric Blanchard, créateur de cet alter-ego, qui nous propose un album très personnel aux influences musicales variées. Bien que certains textes soient plus légers, il aborde, avec beaucoup de sincérité, les problèmes de consommation qu’il a eus par le passé, mais aussi cette nostalgie qui l’habite lorsqu’il quitte, pendant une longue période, son village d’adoption.

« Sainte-Rita est apparue parce que je me disais crime, quand je pars en tournée, je m’ennuie tout le temps de chez-nous, puis c’est de là que la chanson est née en fait. Ça fait que tu sais, c’est un univers, on va dire, avec un peu de mélange de country, de rock puis de musique alternative des années 90 mettons » mentionne l’auteur-compositeur-interprète qui s’est établi au Bas-St-Laurent il y a maintenant 8 ans.

Bien que la sortie de ce nouvel opus, qui comprend 10 pièces originales, soit assez récente, il débutera d’ici quelques semaines l’écriture de son prochain microsillon. Un projet qui l’amènera, d’ailleurs, à prendre la route puisqu’il s’envolera pour Nashville cet automne. « Je vais aller tâter le pouls parce que, moi, la musique country, je pense que c’est la musique que j’aime le plus et puis bien c’est sûr que, là-bas, c’est la Mecque. Puis, avec la compagnie de disques qu’il y a en arrière de moi, bien ça me permet justement de pouvoir partir faire des voyages pour coécrire des chansons puis aller chercher de l’inspiration » précise le chanteur.

Une belle opportunité qui va le tiendra passablement occupé; tout comme sa tournée de spectacles qui débute ce soir. D’ailleurs, c’est chez-lui, à Sainte-Rita, dans le cadre du Festival de l’érable qu’il amorcera, dès 21h30, une série de concerts qui, jusqu’en 2023, va l’amener à se produire un peu partout dans l’Ouest de la province. D’ailleurs, cette semaine, il était en répétitions du côté de Lévis afin de peaufiner l’enchaînement et la mise en scène de cette nouvelle production.

« C’est une musique, je pense, qui est quand même accessible; comme la musique country. Puis, si tu aimes ça que ça rock un peu plus, hé bien ça vaut la peine, peut-être d’aller voir. C’est familial, ce n’est pas trop corsé comme spectacle » conclut celui qui devrait se produire à nouveau dans l’Est-du-Québec au printemps prochain.