Elle explique ce rendement par le fait qu’elle plus confiante mentalement, cette saison.

 «Le golf, c’est dur justement d’avoir de la constance et de la régularité, même cette année j’ai eu des top 10, mais j’ai manqué quelques coupures aussi, c’est beaucoup de haut et de bas, l’important c’est de mentalement contrôler ses émotions.», a expliqué Maude-Aimée Leblanc.

La relève féminine, particulièrement au Québec, est peu nombreuse. Selon elle, la technologie n’a pas aidé les jeunes à s’intéresser au Golf.

 «Je pense que ça a joué un rôle dans le fait d’être moins à l’extérieur et faire beaucoup moins d’activités, ça a peut-être quelque chose à avoir avec ça mais c’est un très beau sport, mais je sûr que si des jeunes se donnent la chance d’aller frapper des balles quelques journées, il y en a beaucoup qui aimeraient ça.»

La 111^e joueuse mondiale gagne sa vie avec son sport, mais ce sont ses performances qui déterminent son salaire annuel.

«Tu serais très surpris du montant que j’ai de commandites, ça ne couvre pas la moitié de mes dépenses, la plupart de l’argent que je fais c’est avec les tournois, donc mieux que je joue, mieux je peux me préparer pour les prochaines saisons.»