La berce du Caucase toujours présente au Bas-Saint-Laurent
Publié le 16 août 2022 à 16:37, modifié le 17 août 2022 à 17:15
Par: CIMTCHAU
La berce du Caucase, cette plante hautement envahissante continue de créer plusieurs désagréments au Bas-Saint-Laurent. Heureusement, de nombreux OBV s’attaquent à cet enjeu et surveillent son évolution.
La chasse à la berce du Caucase n’est pas terminée au Bas-Saint-Laurent. Ce matin, deux membres de l’équipe de l’OBV du Fleuve Saint-Jean s’attaquaient à un site particulièrement surveillé: «Dans un champ agricole, c’est un sol très fertile ce qui fait en sorte que les graines qui se retrouvent dans le sol peuvent être viables jusqu’à 10 ans. Ce qui veut dire qu’il y a des plantes qui repoussent, et ce malgré le contrôle qui est fait.», a mentionné Guillaume Chrétien, directeur de l’OBV du Fleuve Saint-Jean.
Chaque plant peut produire entre 20 000 et 40 000 graines. La propagation se produit habituellement à cause du vent, des cours d’eau et en s’agrippant à la surface des voitures: « Sur notre cinquantaine de sites que nous avons en suivi au Témiscouata, je vous dirais qu’environ 80% sont considérés comme sous contrôle. Il y en a, comme à Lac des Aigles qui sont considérés comme en opérations. », a-t-il ajouté.
Un suivi assidu est nécessaire pour éviter que de nouvelles colonies prennent racine. Un projet régional en place depuis 2018 qui utilise des drones a fait ses preuves: «Puis c’est vraiment un outil qui permet d’accéder à des parties de territoires qui étaient moins accessibles. Donc, on a des colonies qui sont connues depuis longtemps, mais ce projet nous permet d’explorer le territoire et d’avoir un portrait plus global.», a commenté Bruno Fortin de l’OBV de Côte-du-Sud.
Plusieurs types de berces existent au Québec, si vous pensez être en contact avec l’une d’entre elles, ne prenez pas de chance et contactez l’OBV de votre région: «La berce du Caucase brûle davantage alors que la berce laineuse peut brûler un peu, mais c’est beaucoup plus bénin que la Berce Caucase qui est une plante exotique ne s’est pas développé ici naturellement.», a ajouté monsieur Chrétien.
Cet été trois signalements ont été faits à l’OBV du Fleuve Saint-Jean pour le secteur de Témiscouata. On rappelle que seuls les professionnels doivent procéder à l’éradication de cette plante qui peut entrainer de graves complications.