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Retour aux sources pour Pierre-Luc Dubois avec les Albatros

Publié le 10 août 2022 à 21:04, modifié le 11 août 2022 à 18:51

Par: CIMTCHAU

De passage à Rivière-du-Loup, Pierre-Luc Dubois en a profité pour aller visiter son ancienne équipe Midget AAA, les Albatros du Collège Notre-Dame. C’est le centre des Jets de Winnipeg, qui a lui-même approché l’entraîneur Mike Maclure pour s’adresser aux joueurs présents pour le camp d’entraînement de l’équipe. Dubois n’a certainement pas oublié d’où il vient.

Celui qui a porté les couleurs des Albatros en 2013-2014 a tenu à venir dire quelques mots dans le vestiaire de l’équipe à l’aube de leur premier match hors-concours. Les joueurs et les entraîneurs étaient bien sûr ravis et honorés de la présence du #80. Dubois a rappelé aux jeunes joueurs Midget qu’il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises façons pour atteindre la LNH. Tous les chemins sont bons et l’important, c’est toujours d’y croire, peu importe le statut.

 «Je suis en ville et je me suis proposé pour venir dire salut et bonne chance pour la saison aux gars. Je me souviens, quand j’étais dans cette chambre, j’étais nerveux à mon premier match présaison, à mon premier camp, je sais exactement comment les gars se sentent, c’est le fun de revenir ici et de revoir l’aréna, et de revoir les entraîneurs.», a noté, fier d’être de retour au Bas-St-Laurent, Pierre-Luc Dubois.

Une initiative saluée, bien sûr, par le pilote des oiseaux Mike Maclure, qui a reçu un texto de Dubois dans la journée de mercredi. Une présence importante pour démontrer la culture des Albatros aux joueurs qui désirent se tailler un poste. L’entraîneur salue également la grande classe du centre de la LNH.

«Quand on parle de culture d’équipe, qui de mieux que Pierre-Luc Dubois pour venir parler aux joueurs, ce qu’il a vécu, comment il était ici. Les histoires que j’entends, c’est qu’il était très dur à jouer contre, un passionné de la game et il était toujours sur la glace à travailler, une éthique de travail et on voit où ça l’a mené. Si ça peut inspirer un ou deux joueurs, aujourd’hui, et allumer quelque chose en eux, c’est peut-être eux, dans 10 ans, qui vont venir parler aux joueurs comme Pierre-Luc prend le temps de faire.», a noté Maclure.

C’est la tête remplie de souvenirs que Dubois remettait les pieds au Centre Premier Tech. Il avoue aussi que c’est en 2013, que tout a débuté pour lui.

«J’ai joué une couple de matchs Pee-Wee et Bantam, ici, quand j’étais à Mont-Joli et on jouait dans l’aréna, à côté (le Stade de la Cité des Jeunes). J’ai commencé à penser à la LNH à 17 ans, je jouais juste pour le plaisir avant, mais c’est ici que tout a commencé avec les albatros et en venant ici, aujourd’hui, je commence à me sentir un peu plus vieux maintenant.»

Dans son discours, le #80 des Jets a rappelé aux joueurs l’importance de toujours croire en ses buts.

«Comme j’ai dit aux jeunes, il n’y a pas juste une ligne droite pour arriver à ton rêve, tu peux commencer le junior à 16 ans, 17 ans ou même à 18 ans, tu le vois. Pour le Midget AAA, ici, pour le hockey mineur ici, c’est super important de garder en tête que tout est possible.»

L’auteur de 239 points explique le fait que d’atteindre la LNH est beaucoup plus facile que d’y faire sa place.

«Y arriver c’est quelque chose, mais d’avoir une carrière et d’y rester longtemps, c’est une affaire complètement différente, c’est de constamment travailler fort et peut-être que dans la chambre des albatros, présentement, dans 5-6 ans, c’est eux qui vont me pousser et c’est à cause d’eux que je ne serais plus dans la LNH, un jour.»

Lorsqu’on lui parle des rumeurs avec le Canadien, il rejette poliment la question…

 «Je suis à Winnipeg, je suis content là, on a signé un contrat d’un an, l’équipe est contente et moi aussi, je le suis, donc on se prépare pour la saison.»

Même s’il ne joue plus au Québec, pour l’instant. Pierre-Luc Dubois n’a pas oublié d’où il vient.