Six nouvelles places en garderie seront créées cet automne à Saint-Honoré-de-Témiscouata. Mais au lieu d’être dans sa résidence, la responsable de ce milieu de garde en milieu familial s’occupera des tout-petits dans ces locaux municipaux. La personne a été trouvée. Elle suit actuellement une formation.

« La réponse des résidents est très positive. C’est un besoin et les jeunes familles en ont de besoin donc c’est très positif. » raconte la mairesse de Saint-Honoré, Andrée Dubé.

Les travaux sont presque finis et, déjà, plusieurs parents approchent la municipalité pour réserver leur place, mais elle ne fait que louer les espaces. La mairesse précise tout de même que « ça fonctionne exactement comme un autre service de garde. Les demandes, c’est à la personne-ressource, la responsable du service de garde. C’est eux qui choisissent. Puis il faut être inscrit sur le site zéro cinq ans. »

Un total de cinq projets-pilotes prendront forme au Témiscouata. C’est six à douze places qui seront créées aussi à Saint-Michel-de-Squatec, Lac-des-Aigles, Saint-Marc-du-Lac-Long et Biencourt. Des places qui répondent à un besoin criant.

Lors de sa récente visite au Témiscouata, le ministre du Travail, Jean Boulet, a identifié la création de places en garderie comme étant une solution pour aider les entrepreneurs à attirer la main-d’œuvre. Selon la municipalité de Saint-Honoré-de-Témiscouata, ce projet pilote, annoncé il y a quelques mois par le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, contribue directement à régler ce problème.

« Il y a des mères qui sont au foyer ou des pères qui sont au foyer, parce qu’ils ne trouvent pas de garderies donc je pense que ça peut juste aider les problèmes de main d’œuvre. Il y a un besoin criant de garderie, comme un peu partout au Québec. » explique Mme Dubé.

La garderie pourra ouvrir ces portes cet automne et accueillir six tout-petits. Si tout se passe bien le modèle sera reproduit dans d’autres municipalités au Québec.