Mikael Rioux était loin de se douter que sa publication sur un groupe Facebook visant la sauvegarde de l’ancien Camp la Source ferait autant de bruit: « Ma publication c’était un signal d’alarme à la population, un réveil à la communauté locale. Serait-on capables de sauver ce lieu pour qu’il ne tombe pas entre les mains d’un propriétaire privé.», a-t-il mentionné.

L’homme originaire de Trois-Pistoles ne peut concevoir qu’un lieu qui accueillait autrefois les scouts et des camps de jour disparaisse. La communauté ne compte pas demeurer les bras croisés: « En fait il y a quelques citoyens qui se sont exprimé sur la page Facebook qui s’appelle grand cercle des Basques, qui ont sollicité la municipalité pour une prise en charge de la maison qui serait patrimoniale. En fait, elle ne l’est actuellement pas, mais pourrait le devenir dans l’inventaire que la MRC est en train de dresser présentement. », a mentionné Dany Larrivée, Directeur général de la municipalité de Notre-Dame-des-Neiges.

La maison construite en 1875 a été mise en vente par le club Richelieu le 7 juillet dernier. Les bénévoles du club ont tenu à bout de bras cet endroit, mais la fatigue se fait sentir: « Moi j’ai communiqué avec un ancien membre du club Richelieu qui m’a mentionné que ce n’était pas de gaieté de coeur qu’ils ont pris cette décision. Il y a eu des problème avec les locataires qui y étaient juste avant, c’est un paquet de facteurs qui fait que ces gens-là sont à bout de souffle puis ont décidé de mettre en vente le bâtiment. », a mentionné Mikael Rioux.

La vente de la maison ne sera toutefois pas mise sur pause: « On va en discuter avec le conseil, le prochain conseil est à la mi-aout. Donc d’ici là, il ne peut pas y avoir de décision de prise, mais il va y avoir une discussion peut-être sur le sujet. », a mentionné le Directeur général de la municipalité de Notre-Dame-des-Neiges.

Un comité de sauvegarde pourrait voir le jour: «Parfois, sur les réseaux sociaux ça s’enflamme rapidement, mais quand c’est le temps de passer à l’action, il y a moins de porteurs de ballons. L’instant de deux ou trois mois pour voir si la communauté peut la sauver, parce que si on se met tous ensemble, tout est possible. », a-t-il conclu.