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Un projet d’abattoire mobile dans le Bas-Saint-Laurent

Publié le 11 juillet 2022 à 17:03, modifié le 11 juillet 2022 à 17:03

Par: CIMTCHAU

Les producteurs de viandes du Bas-Saint-Laurent pourraient un jour avoir accès à un abattoir mobile. Un projet qui progresse depuis maintenant deux ans et qui se matérialise tranquillement.

Un projet initié par la MRC de Rivière-du-Loup, et porté par L’Union des producteurs agricoles du Bas-Saint-Laurent, l’abattoir mobile a comme objectif de desservir les producteurs de bovins, d’agneaux et de porcs, alors qu’il n’existe aucun abattoir multi espèce à travers la région. La mobilité de l’abattoir règle donc le problème de biens producteurs moins établis ; les coûts élevés associés au transport des animaux.

« Dans la situation présente, on est obligé de transporter nos animaux vivants soit à Louiseville ou a Saint-Henri-de-Lévis pour ce qui est des plus gros animaux. raconte Gaston Dupont, producteur d’agneau à Saint-Antonin.Pour la volaille, c’est tout à Saint-Henri de-Lévis, alors ça fait quand même un bon voyage une bonne trotte pour des petits animaux pour des producteurs qui ne sont pas très équipés. C’est certain que si on parle des grosses entreprises, bien elles sont mieux équipées que nous autres. Puis pour le volume c’est plus économique. Mais nous on des frais supplémentaires, parce qu’on a des petits volumes. »

Le projet devrait dans la même foulée, encourager la vente et l’achat de viande locale en facilitant l’accès à un abattoir à de plus petits producteurs.

« Nous ça pourrait nous aider à faire abattre local. On sauverait beaucoup sur le transport et ça pourrait immerger beaucoup de petites entreprises qui pourraient servir les produits locaux pour l’autonomie alimentaire comme de raison et on s’en va vers ça et faut aller vers ça. » précise M. Dupont.

Certes un projet très attendu, mais loin d’être simple. Les réglementations sont nombreuses et les normes, particulièrement celles sur l’aspect sanitaire, sont sévères et complexes, surtout quand l’installation doit pouvoir être mobile.

« Les gens travaillent fort là-dessus pour finaliser ça un jour. Savoir comment ça va couter. Comment ça va transformer tout ça et après ça comment ces remorques-là vont être construites. Puis, comment elles vont être habitées aussi et quel est le personnel qui va suivre ça. Il y a beaucoup d’éléments. » explique Gilbert Marquis, président, fédération de l’UPA dans le Bas-Saint-Laurent

Il reste encore du chemin à faire pour le projet, mais si tout se passe comme prévu, les producteurs de viande du Bas-Saint-Laurent pourraient voir l’abattoir mobile sur leurs routes d’ici cinq a dix ans.