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Des relations difficiles entre les pourvoiries du Québec et l’exploitation forestière

Publié le 6 juillet 2022 à 16:59, modifié le 6 juillet 2022 à 16:59

Par: CIMTCHAU

La fédération des pourvoiries du Québec lancent un cri du cœur : la cohabitation avec l’industrie forestière est de plus en plus difficile et les pourvoyeurs sentent que le Ministère ne prend pas leurs besoins en considération.

Des relations tendues, principalement en raison de l’application de la loi sur l’aménagement durable du territoire forestier.

Même si auparavant il existait un équilibre entre les activités des pourvoiries et de l’exploitation forestière, maintenant, la fédération des pourvoiries du Québec se sent forcé de dénoncer une vision à court terme et une exploitation non durable des ressources forestières de la part du ministère des forêts de la faune et des parcs.

En fait, les propriétaires sentent que leurs besoins ne sont pas pris en compte. « Notre besoin de prévisibilité en tant que pourvoyeurs pour développer l’entreprise, pour accueillir la clientèle, parce qu’on fait du tourisme, bien c’est difficile d’avoir une bonne planification, parce qu’on ne sait pas où les opérations forestières vont se faire et quelle va être l’ampleur des coupes sur nos territoires. » déplore Dominic Dugré, directeur général fr la fédération des pourvoiries du Québec

Dans la région de Charlevoix, où l’on retrouve de nombreuses pourvoiries, le vent peut tourner rapidement sur l’avenir de leurs activités économiques. « Tu sais, souvent les pourvoiries c’est tout petit, tandis que les territoires forestiers, c’est des milliers de kilomètres carrés, explique  Jonathan Leblond, directeur forestier à la fédération des pourvoiries du Québec. Une petite pourvoirie qui fait dix kilomètres carrés au travers de ça comme on retrouve à Charlevoix, elles peuvent être couvertes entièrement de coupes. »

Ultimement, la fédération cherche une collaboration avec le Ministère pour assurer la cohabitation des deux industries. Un bel exemple, la pourvoirie des Trois-Lacs, au Sud-est de Saint-Pascal, qui est gérée par le Groupement forestier Grand-Portage, exploite les ressources forestières en affectant le moins possible les services offerts par la pourvoirie.

« La meilleure façon d’aménager le territoire c’est vraiment d’assurer de concilier les deux. Actuellement, je pense que les pourvoyeurs se sentent un petit peu passé en… Ils se sentent passés en deuxième. Presque comme s’ils étaient une contrainte à la foresterie. On devrait vraiment être en mesure de voir qu’un territoire comme c’est une terre privée, les gens la mettraient en valeur en pensant à l’ensemble des potentiels. » rappelle M. Leblond.

Même si la réalité n’est pas la même pour toutes les pourvoiries du Québec, la relation entre les deux secteurs reste tumultueuse.