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Premier juillet : des animaux encore laissés derrière?

Publié le 29 juin 2022 à 17:03, modifié le 29 juin 2022 à 17:22

Par: CIMTCHAU

Le 1er juillet approche rapidement. Comme chaque année, les protecteurs des animaux lèvent le drapeau. Avec la pénurie de logements, les inquiétudes sont encore plus grandes cet été.

La pénurie de logements ronge la région. Alors qu’on parle d’itinérance cachée et de gens entassés dans des minuscules appartements, qu’en est-il de leurs animaux ? Ça fait des années que les refuges animaliers appréhendent le 1er juillet, mais cette année les craintes sont pires. « Le premier juillet, oui il va être inquiétant. Parce que sincèrement un refuge qui déborde, une personne qui ne peut pas apporter son animal. Souvent, la voie la plus facile va être de l’envoyer à l’extérieur », s’inquiète Arianne Bourdages, bénévole pour le réseau de protection animale.

 

Certains sont outrés et plongés dans l’incompréhension devant les gens qui abandonnent leurs animaux. « Je ne comprends pas qu’on prenne des animaux puis qu’on les abandonne », déplore un passant.

 

D’autres rappellent l’importance de faire preuve de compassion. Les propriétaires d’animaux sont souvent forcés de faire ce choix déchirant. « C’est juste qu’à un moment donné, des fois, il faut prioriser nos besoins de base en tant qu’être humain. Avoir un toit, manger et être en sécurité », affirme une autre personne.

 

Pour le réseau de protection animale de la Baie-des-Chaleurs, les propriétaires d’animaux sont rarement fautifs. Le réel problème, c’est la crise du logement et le manque de compréhension de la part des propriétaires de porte. « En hiver je vais préférer être dans un logement sans mon animal, mais être à la chaleur. Donc c’est plutôt la crise du logement et les restrictions au niveau de propriétaires, moi, qui m’inquiète le plus », s’exclame Mme Bourdages

L’organisme réclame plus d’empathie de la part des propriétaires de logement. Il rappelle que plusieurs possibilités peuvent assurer la tranquillité d’esprit. « Il y a des alternatives à ça. Il y a des dépôts qui peuvent se faire, il y a des contrats qui peuvent être signés avec le propriétaire comme quoi que tu t’engages, par exemple, à mettre ton animal en gage quand tu pars travailler », ajoute la bénévole.

 

La situation est d’autant plus inquiétante que les refuges débordent déjà. Le réseau de protection animale de la Baie-des-Chaleurs a peu de ressource. Un mini local leur permet d’accueillir quelques animaux, mais il n’y a même pas assez d’espace pour les placer en isolement s’ils sont malades. La seule chose à faire est de prévenir la surpopulation d’animaux. La solution est simple. « Dès qu’on décide de garder un chaton, il faut l’inscrire pour la stérilisation. Puis ici on a juste 3 vétérinaire super occupés. Fait qu’il faut s’y prendre d’avance. Dès qu’on décide de garder un chat de deux mois, il faut l’inscrire pour son six mois. C’est comme les enfants en garderie la », explique Micheline, une ancienne bénévole qui s’occupe de 7 chats.