Lors des activités de dragage, le bien-être des bélugas et de son environnement préoccupe grandement les Louperivois. « On est super sensible à cet animal-là, il est très attachant. Il représente aussi beaucoup plus, c’est un animal emblème qui va être affecté par d’autres convictions. On a des chercheurs qui travaillent très très fort pour essayer de comprendre le système, mais on trouve aussi important que les citoyens y participent pour trouver ce compromis, pour des espèces qui n’ont pas la parole », explique la co-porte-parole du Regroupement citoyen de Rivière-du-Loup, Sophia Thomson.

L’avenir de la traverse de Rivière-du-Loup repose sur le dragage. Le volume de sédiments est de plus en plus important, et les retirer coûte plus cher. La STQ doit investir environ 2 millions de dollars par année. « On n’est pas contre le dragage, ce n’est pas du tout ça la question, je pense qu’il faut que ça se fasse en connaissance de cause. Justement avec des données qui sont backées par la science », affirme le co-porte-parole du Regroupement citoyen de Rivière-du-Loup, Julien Robitaille.

Des séances comme celle d’hier sont primordiales afin d’assurer une collaboration entre le BAPE et les citoyens, avant de prendre une décision sur ces travaux, pour les dix prochaines années. « À chaque étape de l’audience publique, la participation des citoyens et citoyennes est fondamentale. On est là pour venir écouter ce que les gens ont à dire, pour savoir quelles sont leurs préoccupations, quelles questions les intéressent. Ensuite en deuxième partie, qu’est-ce qu’il en pense de ce projet-là? », assure la conseillère en communications du BAPE, Josiane Ouellet.

Une vingtaine de personnes ont assisté à la première partie de la séance d’audience publique. Le BAPE doit remettre son rapport au ministre de l’Environnement en octobre. « Ç’a déjà été une bonne entrée en matière. Il y a plus sieurs citoyens, représentant d’organismes qui ont pu poser leurs questions, il y a vraiment plusieurs enjeux qui ont été abordés. C’est bien parti pour cette audience publique », se réjouit Josiane Ouellet. Le président de Duvetnor a notamment questionné les études démontrant les difficultés de poursuivre le dragage à Rivière-du-Loup.

Les citoyens qui désirent partager leurs opinions doivent s’inscrire à la prochaine séance avant le 27 juin. Leur mémoire doit être prête trois jours avant la séance, soit le 14 juillet. S’il n’y a pas d’inscription, il n’y aura tout simplement pas de séance.