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William B : La perle des huitres

Publié le 10 juin 2022 à 16:54, modifié le 13 juin 2022 à 14:42

Par: CIMTCHAU

William Bujold et sa famille ont été les premiers à cultiver des huitres dans les eaux de la Baie-des-Chaleurs. 7 ans plus tard, les affaires prospèrent toujours malgré les nombreux défis.

« J’ai toujours aimé la mer, j’ai toujours aimé faire des bons produits. C’est le fun de se démarquer avec quelque chose que les gens parlent. Ça fait chaud au cœur que les gens apprécient nos produits ».

                                                                                                                                                          – William bujold

Les Huitres William B ont pris naissance en 2016. C’est la nécessité qui a poussé les Bujold à faire preuve de créativité. « Toutes les compagnies de mariculture à Carleton ont commencé à fermer les portes. Tandis qu’Éric, mon père, a vraiment voulu continuer à se battre. Puis à un moment donné il a atteint le bout du rouleau il y a 7 ans. Moi je travaillais sur la construction comme menuisier. J’ai dit je vais essayer d’embarquer en faisant quelque chose de nouveau, les huîtres », raconte William Bujold.

 

Confrontés au problème de prédation des canards, le jeune pêcheur, son frère et son père ont dû abandonner les moules. Ils ont été les premiers à cultiver des huitres dans les eaux froides de la Gaspésie. Un pari audacieux pour la famille, qui ne connaissait rien de ce type d’élevage. « Je leur ai appris beaucoup de choses, mais on a appris beaucoup de choses en même temps. Les huitres, quand on a commencé on était vraiment ignorant là-dedans, puis on a appris sur le tas », se remémore le père de famille.

 

Ce qui représentait au départ un défi est maintenant la clé de leur succès. « L’eau ne vient jamais assez chaude pour que les huîtres puissent se reproduire. Fait que ça fait que les huîtres sont toujours pleines de chair puis avec un goût qui vraiment, goûte la Baie-des-Chaleurs », explique le jeune pêcheur.

 

Les Huitres William B sont vendues à des grands restaurateurs partout au Québec. Leurs caractéristiques uniques en font des produits de luxe. Cette saison, le défi : réussir à s’approvisionner ! Éric Bujold a vécu de plein fouet l’hécatombe des moules de 2016. Il veut éviter de rencontrer une situation similaire avec les huitres. La solution, diversifier leurs activités : « On a eu un problème avec les moules, on s’est viré de bord avec les huitres. Si on a un problème, bien là on va se virer de bord vers je ne sais pas quoi. Fais que si on peut trouver une solution pour les canards et les moules ça va être merveilleux ».

 

 

En ces temps difficiles, avoir une entreprise familiale dans laquelle tous s’impliquent est un avantage certain. « Je me trouve pas mal privilégié d’avoir de la relève. Mes deux garçons travaillent avec moi, William et Benoit. C’est bien le fun parce que plus ça va, plus qu’ils s’impliquent aussi dans les décisions et dans l’entreprise », s’exclame Éric bujold.