Le premier est pour bris de condition à deux ordonnances de probation émise par la Cour. Le deuxième pour avoir eu des contacts de nature sexuelle avec une personne mineure et finalement, un chef pour agression sexuelle. Les faits reprochés se sont déroulés entre le 1er mars et le 1er mai 2016 à Trois-Pistoles.

À ce moment, celui-ci était âgé de 29 ans, tandis que la victime avait 12 ans. Mentionnons que l’homme a déjà des antécédents judiciaires à son dossier, dont un pour voies de fait avec lésions sur une ex-conjointe.

Les faits

Au cours de l’automne 2015, l’accusé, alors âgé de 28 ans, et la plaignante de onze ans, se sont échangé des courriels « qui tournent à la séduction.»

Les deux individus ont été en contact à plusieurs reprises. Peu de temps après leur plus récente rencontre, soit le 26 mars 2016, l’accusé a invité la victime à le rejoindre chez son père. Selon les informations émises par la plaignante, c’est lors de cette soirée que la relation sexuelle a eu lieu. Elle affirme « avoir eu le vertige, demandant à l’accusé d’arrêter parce c’est douloureux… elle regrette sa décision », peut-on lire dans un document officiel rendu public.

Lors de l’enregistrement des plaidoyers, la preuve de la défense et celle de la poursuite ne concordaient pas, alors que la Défense nie les faits avancés par la poursuite qui affirme que « le témoignage de l’accusé n’est ni crédible ni fiable contrairement à celui de la plaignante dont la version est corroborée par plusieurs éléments de la preuve. »

Finalement, le Tribunal affirme « ne pas croire l’accusé. Il modifie sa version au gré des questions, et livre une version et des explications contradictoires, invraisemblables ou déraisonnables. » Pour la suite, un rapport présentenciel doit être réalisé afin d’orienter le juge dans cette affaire concernant la peine qu’il doit imposer. La sentence de l’accusé sera connue le 30 septembre prochain.