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Des cas d’influenza aviaire ont été confirmés aux Îles-de-la-Madeleine chez les fous de Bassan

Publié le 24 mai 2022 à 17:48, modifié le 25 mai 2022 à 17:15

Par: CIMTCHAU

Des cas d’influenza aviaire ont été confirmés aux Îles-de-la-Madeleine chez les fous de Bassan.

Plusieurs centaines de fous de Bassan ont été retrouvés morts sur les plages des Îles-de-la-Madeleine dans les dernières semaines. La situation ne semble pas se résorber et touche l’ensemble du territoire. Des photos circulent sur les médias sociaux et montrent plusieurs oiseaux de différentes races, échoués.

Après une analyse en laboratoire, le virus d’influenza aviaire a été détecté chez des oiseaux sauvages.

La détection de cas aux Îles-de-la-Madeleine était prévisible selon le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.  Plusieurs cas d’influenza aviaire ont été détectés chez des oiseaux sauvages au Québec depuis le début d’avril, ainsi qu’ailleurs au Canada et aux États-Unis depuis décembre 2021. Ce virus circule en Europe depuis 2020, et les oiseaux sauvages peuvent introduire et propager celui-ci le long des voies migratoires.

Le MFFP suit la situation actuelle de près avec ses partenaires.

Risque pour la volaille domestique

La volaille domestique est particulièrement sensible au virus. Celui-ci peut présenter des signes cliniques graves et entraîner une mortalité importante dans les élevages de volaille. Les conséquences peuvent être dévastatrices pour l’industrie.

Comme le virus de l’influenza aviaire est excrété dans les fientes et les sécrétions des oiseaux infectés, il peut être introduit dans un élevage lorsque des oiseaux sauvages, des humains (qui transportent le virus sur leurs mains, leurs bottes, etc.) ou du matériel contaminé (p. ex. : eau ou aliments, véhicules, etc.) entrent en contact avec de la volaille domestique.

Le MAPAQ rappelle l’importance d’éviter tout contact entre la volaille d’élevage et les oiseaux sauvages. Des mesures de prévention et de biosécurité rigoureuses doivent être appliquées, tant sur les fermes commerciales que dans les basses-cours. Les propriétaires doivent surveiller attentivement l’état de santé de leurs oiseaux. En cas de mortalité inhabituelle ou d’autres signes de la maladie, il faut consulter un médecin vétérinaire ou, au besoin, composer le 1 844 ANIMAUX.

Mesures de prévention

En règle générale, la population ne doit pas manipuler ni toucher les oiseaux sauvages vivants ou morts. Si le contact avec ceux-ci est inévitable, il faut porter des gants ou utiliser un sac en plastique doublé et éviter tout contact avec le sang, les fluides corporels et les excréments. Il faut ensuite se laver soigneusement les mains avec du savon et de l’eau chaude ou avec une solution hydroalcoolique.

Comme en tout temps, les propriétaires d’animaux de compagnie devraient éviter que ceux-ci soient en contact avec des carcasses d’animaux sauvages. Les personnes qui ont des questions sur la santé de leurs animaux peuvent communiquer avec leur vétérinaire.