De jeunes adolescents imprudents sur la voie publique à Trois-Pistoles
Publié le 16 mai 2022 à 17:12, modifié le 16 mai 2022 à 17:12
Par: CIMTCHAU
Imaginer conduire sur la route en pleine soirée, dans le noir, avant d’apercevoir un piéton au beau milieu de la chaussée devant vous. C’est la situation dans laquelle s’est retrouvé un automobiliste à Trois-Pistoles cette fin de semaine. Des adolescents s’adonneraient à un défi dangereux.
Marc-Olivier Ouellet a vécu un vendredi soir plutôt inhabituel. À bord de son véhicule sur le 2e Rang Centre en direction de Trois-Pistoles, l’homme s’est retrouvé face à face avec un adolescent qui se trouvait au beau milieu de la rue. L’évitant de justesse, l’automobiliste s’est retrouvé dans la voie inverse.
« J’ai vu qui avait un jeune en plein milieu de la route. Il était comme 23h30 du soir. Nécessairement, tu ne t’attends pas à ça. Une chance qu’il n’y avait pas de voiture qui s’en venait parce que j’ai été capable de l’éviter et ensuite de ça j’ai freiné. Sérieusement, je pensais que mon cœur allait sortir de mon corps », affirme d’emblée le témoin.
Selon lui, les deux garçons étaient âgés de 14 ou 15 ans. L’un d’eux réalisait le défi, tandis que l’autre filmait. Le tout s’est produit près du cimetière, à la sortie d’une courbe prononcée sur la route 293.
« Je suis allé voir le garçon et je lui ai demandé : est-ce que ça va ? As-tu des idées suicidaires ? Il m’a répondu que non, que c’était plutôt un jeu de vérité ou conséquences, un défi. Je lui ai dit que c’était dangereux et que ça ne valait pas de risquer sa vie quelque chose de la sorte. Il m’a dit de me mêler de mes affaires et de les laisser faire ce qu’il voulait. Je peux bien croire que c’est sa vie, mais il a mis ma vie et sa vie en danger. Au final, si moi je l’avais frappé, j’aurais eu des problèmes après ça », ajoute l’homme.
Ces actions dangereuses sont également survenues sur la route Fatima tout près de la rue Notre-Dame. Le maire de Trois-Pistoles, Philippe Guilbert, affirme qu’il n’était pas au courant de cette situation particulière. Il n’a pas voulu commenter à la caméra. Même son de cloche pour le Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs. De son côté, la Sûreté du Québec confirme n’avoir reçu aucun appel de dénonciation à ce propos cette fin de semaine. L’identité des adolescents demeure inconnue.