Pouvoir revoir le sourire des gens, c’est l’un des grands avantages à la fin du port du masque obligatoire: « C’est la liberté je crois, c’est tellement agréable d’avoir le visage à découvert, ça fait du bien.», a mentionné une dame rencontrée à l’épicerie.

Le masque reste toutefois nécessaire dans les hôpitaux, les résidences pour ainées et les transports collectifs. Une situation qui touche directement les traverses du Saint-Laurent: « Comme ils ont annoncé, ce n’est plus obligatoire partout sauf dans les transports collectifs et les transports en commun. Lorsqu’on regarde, les traversiers ça compte comme un transport collectif. », a mentionné le directeur et capitaine sénior de la traverse Saint-Siméon-Rivière-du-Loup.

…et une certaine discipline doit être faite à bord afin de renseigner les passagers: « Ils entendent partout que c’est possible de ne pas le porter, alors nous, on les informe. », a mentionné le capitaine Marco Ouellet.

Par ailleurs, le milieu scolaire accueille à bras ouverts cet assouplissement qui facilitera grandement leur travail, comme l’explique cette enseignante: « C’est bien agréable de retrouver les expressions, pour les jeunes, les collègues, mais notamment pour les jeunes, parce que les traits ça parle beaucoup et ça nous aide dans l’enseignement. Ça nous permet de voir si nos jeunes comprennent, s’ils sont encore là, s’ils ont compris. », a-t-elle ajouté.

Même son de cloche du côté du syndicat de l’enseignement: « Ça va revenir comme avant, avec les expressions, avec les sourires…avec parfois des élèves qui sont tristes. On sait que pour nous personnellement ça nous faisait une barrière physique quand on voyait les gens, donc pour l’enseignant c’est la même chose, pour les élèves également. », a ajouté Natacha Blanchet, présidente du syndicat de l’enseignement du Grand Portage.

Et le retrait du masque fera une grande différence dans le parcours scolaire de certains élèves: « Donc oui pour les apprentissages, pour le langage d’autant plus pour les plus jeunes ou les élèves en difficulté c’était vraiment une barrière. », a ajouté madame Blanchet.