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Pavillon de médecine vétérinaire: les élus du Kamouraska veulent rencontrer le ministre

Publié le 10 mai 2022 à 16:52, modifié le 10 mai 2022 à 16:52

Par: David-Alexandre Vincent

Les élus du Kamouraska ne lâchent pas le morceau dans le dossier de la formation vétérinaire qui sera offerte à Rimouski. Ils souhaitent rencontrer André Lamontagne, le ministre de l’Agriculture, pour que l’option de La Pocatière soit étudiée.

Le maire de La Pocatière croit qu’il est toujours possible de faire changer d’idée Québec. Il aimerait rencontrer le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, qui annonçait la semaine dernière qu’un pavillon de médecine vétérinaire serait construit à Rimouski.

« On veut les rencontrer. Est-ce que on est mis de côté, je ne pense pas. Je pense qu’ils ont des raisons pour le faire, mais au final, nous autres on croit et on a l’impression qu’on est la ville pour recevoir ça », explique Vincent Bérubé.

Il croit avoir les arguments nécessaires pour démontrer que La Pocatière est le bon endroit pour accueillir cette formation universitaire, notamment en raison de la présence de l’ITAQ.

« C’est un sens, on est équipé, on est une ville centre, on est une ville dans un milieu agricole », ajoute l’élu pocatois.

Le préfet du Kamouraska abonde dans le même sens. Il salue la volonté du gouvernement Legault de décentraliser les services vers les régions. Il ne se dit pas contre Rimouski, mais remet en doute la décision.

« Mais est-ce qu’il faut que ça se fasse uniquement dans les grands pôles des zones urbaines régionales ? Non! Ce n’est pas comme ça qu’on développe tout un territoire. Rimouski a déjà cette chance d’être une capitale régionale du Bas-Saint-Laurent », croit Sylvain Roy.

Le maire de Saint-Roch-des-Aulnaies et ancien directeur général de l’Institut de technologie agroalimentaire, est satisfait de voir que la région compte se battre.

« Avant de construire, est-ce qu’on peut considérer l’option parce qu’il y a des avantages, des bénéfices marginaux par rapport aux investissements de venir à La Pocatière », dit André Simard.

Le cabinet du ministre Lamontagne assure qu’une réponse sera donnée aux élus prochainement.