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Baie-Saint-Paul : Quel avenir pour la maison René Richard ?

Publié le 5 mai 2022 à 17:23, modifié le 5 mai 2022 à 17:23

Par: Jérôme Gagnon

La maison du peintre René Richard appartiendra finalement à la Ville de Baie-Saint-Paul. La Ville créera un comité consultatif afin de décider de l’avenir du bâtiment classé comme patrimoine culturel par Québec.

Ayant hébergé de grands peintres comme Clarence Gagnon, Marc-Aurèle Fortin et René Richard, ce bâtiment laissé à l’abandon reprendra vie dans les prochaines années. Les travaux jugés urgents avaient été retardés par le décès de la propriétaire, Dominique Stein.

«On voyait ça un peu à dépérir, puis on se demandait ce qui allait se passer avec ça », indique l’artiste Pierre Bouchard.

« Il est hors de question de démolir la maison René Richard », dit le maire, Michael Pilote.

Nouvellement propriétaire, la Ville de Baie-Saint-Paul investit 300 000$ pour la protection de la maison. Le ministère de la Culture et des Communications injecte quant à lui 450 000 $

« Des travaux d’urgence sont réalisés. Ça permet aussi de faire le carnet de santé du bâtiment de voir qu’est-ce qu’il doit être mis à jour. On pourra par la suite faire des travaux de plus grande envergure dans les prochains mois et prochaines années », soulève M. Pilote.

Soupir de soulagement pour les défenseurs du patrimoine comme Jacques Saint-Gelais Tremblay. Pour le directeur du musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul, la maison René Richard est un exemple du patrimoine oublié par Québec

« Des gens ont toujours cette réaction que ça coûte cher et c’est faux de dire des choses de même. Je pense que le ministère de la Culture a raté sa mission de sensibiliser la population à l’importance du patrimoine au Québec », mentionne-t-il.

La maison est au cœur du domaine Cimon. Selon ce dernier, le secteur est un atout pour le développement économique.

« Pourquoi ne pas en faire un bureau de tourisme accompagné d’une exposition sur son histoire », suggère l’homme.

D’ailleurs, il propose une souscription afin de financer les travaux. Concerné par la protection du domaine, un citoyen aimerait y participer.

« Moi, j’ai hérité d’une toile de Marc-Aurèle Fortin que j’aimerais léguer soit à la Ville ou à un organisme qui gérera ça pour recueillir des fonds supplémentaires », explique Patrick Pilon.

Pour le moment, la Ville de Baie-Saint-Paul lance un comité consultatif afin de voir quelle sera la meilleure option sur la table pour donner un second souffle au lieu patrimonial.