En apparence, une simple roulette, dans les faits, c’est un outil qui permet de mieux analyser le niveau de compréhension des personnes avec lesquelles on échange quotidiennement: « La roulette qu’on promouvait, c’est un comment vous faites pour réaliser que la personne n’a pas compris le message. », a indiqué Nathalie Bélanger, directrice au centre d’éducation des adultes Kamouraska-Rivière-du-Loup

La littératie constitue l’aptitude d’une personne à lire, à comprendre et à utiliser une information écrite. Au Québec, 53% de la population serait en situation vulnérable.
« C’est le niveau trois qu’on juge que l’individu est confortable à comprendre un texte qui peut être plus complexe. On parle d’un texte qui a deux trois information différentes, donc les gens qui sont sous le niveau trois, sont ceux qu’on juge qui ont des enjeux littératie. Ce qui voudrait dire qu’il y a environ 1300 citoyens de Rivière-du-Loup qui se retrouve dans cette situation-là », a mentionné l’économiste, Pierre Langlois.

Au centre d’éducation des adultes, le personnel enseignant a dénoté des grandes lacunes: « On avait des retours des gens qui ne comprenaient pas, des parents qui ne comprenaient pas et c’est là qu’on s’est dit qu’il fallait travailler à un autre niveau qu,il fallait sensibiliser la population, les entreprises, les organismes.», a ajouté Nathalie Bélanger.

C’est pourquoi une trousse d’outils et des vidéos informatifs ont été développés. De simples gestes ont une grande portée: « C’est avoir un support visuel, qu’on ne fait pas souvent, c’est laisser des notes pour pouvoir résumer. », a ajouté madame Bélanger.

Dès l’automne la boite d’outils sera présentée dans d’autres milieux notamment celui de la santé et même dans des entreprises privées: « Dans le milieu de la santé on y est allés par le passé, mais on veut y retourner parce que c’est important de parler de la littératie et d’en parler souvent. », a ajouté Catherine Fournier, une enseignante de français au centre d’éducation pour adulte Kamouraska-Rivière-du-Loup.