« Ce qu’on cherche à faire, c’est carrément de prévenir les dommages et surtout les pertes de vies humaines parce que les structures souvent vont résister », indique le directeur de centre d’interprétation des séismes de Charlevoix, Pierre Archambault.

Ressources naturelles Canada travaille afin de créer un système qui alertera un tremblement de terre entre 30 à 45 secondes avant sa secousse.

« Ça nous donnera aussi le temps pour la protection des infrastructures. Ça permettra de ralentir ou de s’arrêter. Par exemple, ouvrir les portes des casernes, arrêter la circulation sur les ponts et dans les tunnels, etc…», explique la sismologue de Ressources naturelles Canada, Claire Perry.

Partant du même principe d’une alerte amber, une notification sera transmise sur les téléphones intelligents afin de prévenir les citoyens. Toutefois, le système n’est pas parfait.

Par exemple, si l’épicentre d’un tremblement de terre est situé dans Charlevoix. Le système n’aura pas le temps d’envoyer une alerte aux gens du coin, mais plutôt aux citoyens des villes éloignées.

« Ça dépend d’où on se situe par rapport à l’épicentre. On va avoir plus ou moins de temps pour réagir et ainsi plus ou moins de temps pour envoyer une alerte au public. », dit l’experte.

« Et étant dans ce bouclier canadien, les zones se propagent très loin. C’est pour ça que quand il y a un tremblement de terre comme celui de 1988 au Saguenay, il y a eu des dommages à Québec et il y en a même eu à Pointe-aux-Trembles à Montréal », ajoute M. Archambeault.

Près de 400 capteurs sismiques seront installés au Canada. La moitié des stations installées au Québec se retrouvent dans la région de Charlevoix et dans les MRC de Rivière-du-Loup et de Kamouraska.

8 capteurs ont été installés dans Charlevoix comme celui-ci.

Notons que plusieurs pays comme le Mexique et le Japon possèdent un système similaire depuis quelques années.