Le Salon du livre d’Edmundston bat son plein jusqu’à dimanche
Publié le 1 avril 2022 à 18:22, modifié le 1 avril 2022 à 15:53
Par: Michel Roussel

Ça fourmille à la Cité des jeunes A.-M.-Sormany depuis jeudi puisque c’est cette fin de semaine que se tient le traditoonnel Salon du Livre d’Edmundston
Une 37e édition qui, assurément, fera le bonheur des mordus de lecture puisqu’encore une fois, le comité organisateur a misé sur la diversité en pensant à tous les publics. D’abord en invitant plus de 90 auteurs, mais aussi en se tournant vers des écrivains bien établis pour assurer la présidence d’honneur de chacune de ses journées d’activités. Si l’an dernier, l’évènement avait été forcé de se décliner sur le Web en raison du contexte sanitaire, cette année c’est en présentiel que se déroule, jusqu’à dimanche, cet incontournable rendez-vous.
« On est fébriles aussi, on a hâte puis on est vraiment fiers de notre programmation puis du Salon cette année. Les auteurs ils sont là, ils sont prêts, ils ont hâte de vous rencontrer; on a plein de belles activités. Donc, profitez-en puis venez-nous voir en fin de semaine » explique la directrice générale de l’édition 2022, Annie Lamoureux.
À cet effet, l’organisation a mis en place une programmation susceptible de plaire à différents lectorats. Que ce soit par le biais de ses soirées thématiques, son déjeuner littéraire, sa vingtaine d’animations ou sa centaine d’ateliers scolaires, tous peuvent y trouver leur compte. Et pour ceux et celle qui préfèrent bouquiner ou tout simplement discuter avec les créateurs, aucun problème! D’ailleurs, pour bon nombre de d’entre eux, c’est ce genre de rencontres qu’ils préfèrent, comme nous l’a souligné un jeune auteur et poète d’Edmundston, Félix Perkins, qui est sur place pour la promotion de son premier recueil « Boiteur des bois ».
« Je pense que c’est une façon surtout de cultiver son écriture parce que tu sais, on a en tête, souvent, que l’écrivain est dans son petit coin, avec son chien, dans son chalet sur le bord de l’eau, avec une tasse de café le matin…Ce n’est pas ça du tout; on a besoin de cet échange-là » précise celui travaille déjà sur d’autres projets de publication.