Près de 30 citoyens se sont présentés au conseil municipal le 7 mars dernier afin de témoigner leur mécontentement et leur incompréhension. L’objectif était principalement de contester la décision de taxer la sécurité civile en fonction de chaque unité ou matricule. Ce qui signifie qu’un des agriculteurs présents avait reçu un compte qui calculait le montant qu’il devait en fonction de la grandeur de sa terre, donc seize fois le montant de 166 dollars.

Plus tôt, les deux propriétaires du camping Saint-Mathieu qui étaient présents à la rencontre disaient craindre le pire pour l’avenir de leur entreprise. Malaise évident de leur part, même constat du côté de la restauratrice que nous devions rencontrer aujourd’hui. Elle nous a dit être dans l’incapacité de nous parler après s’être entretenue avec le groupe de citoyens.

Une rencontre devait avoir lieu avec le maire Roger Martin afin de mieux comprendre la situation. Malheureusement, la rencontre a été annulée au dernier instant. C’est vraiment l’omerta. Les gens craignent de s’exprimer publiquement sur le sujet. La prochaine rencontre du conseil municipal se tiendra le 4 avril.

Deux citoyens opposés à la tarification disaient ne pas vouloir trop s’avancer sur le sujet puisqu’une rencontre est prévue avec le maire d’ici la fin de la semaine. Ces nouveaux frais auront un impact direct sur l’économie de la municipalité, le propriétaire du camping Koa nous a indiqué que son compte de taxe a augmenté de 400% en moins de trois ans. La nouvelle tarification pour la sécurité civile vient ajouter un fardeau supplémentaire.

Le député Denis Tardif a été informé de la situation. Un peu plus tôt son attaché de presse confirmait suivre le dossier de près et que la commission municipale pourrait être impliquée dans le dossier prochainement.