Nouveau projet domiciliaire à Saint-Antonin
Publié le 9 mars 2022 à 17:11, modifié le 9 mars 2022 à 17:11
Par: CIMTCHAU
Un nouveau projet de développement domiciliaire verra le jour à Saint-Antonin. Une façon de répondre au problème de pénurie de logements tout en revitalisant la municipalité.
Il y a deux ans, la Ville de Saint-Antonin a investi 300 000$ afin de se procurer plusieurs terrains. Aujourd’hui, une partie de cet espace sera utilisée pour créer des zones résidentielles, tout près de futurs blocs appartements: « On est en train de prévenir pour ce qui va arriver dans 5, 10, 15 ou 20 ans. On va avoir des terrains qui seront encore disponibles dans le belles zones où il va y avoir de beaux développements qui vont se faire. C’est pour ça qu’on achète des terrains pour agrandir les infrastructures de la municipalité. »
Le maire Michel Nadeau prévoit que 50 logements seront disponibles dès ce printemps, d’ici 2023, c’est un total de 230 appartements et de 108 terrains résidentiels qui sont prévus. Le projet mis en place il y a quatre ans, prend une toute nouvelle ampleur avec le manque criant de logements. La municipalité est prête pour la suite des choses.
Leur coût locatif n’est encore pas connu, mais il faut s’attendre à payer un peu plus pour ses appartements neufs: « Ça c’est certain que ça une grosse influence, c’est surtout le cout du contracteur, mais qu’il monte ici ou ailleurs. On ne pourra pas dire qu’on traverse une ligne de 2000 et de couper de moitié. C’est partout pareil et faut vivre avec ça. », explique le maire.
L’engouement des investisseurs est palpable. Le consultant en urbanisme de la municipalité, Paul Pelletier, n’a rien vu de tel en carrière: « La demande est très, très forte, on a aussi des promoteurs qui ont demandé d’être sur une liste là journée qu’il y aura des terrains de disponibles.», mentionne-t-il.
La nouvelle Ville, qui se développe à Vitesse grand V, veut être prête pour l’avenir. Selon le maire: « Tout est dans le futur, moi je ne serai pas là éternellement, mais la municipalité va toujours rester et faut penser plus loin pour les années à venir. », souligne-t-il.