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Une nouvelle évaluation psychiatrique demandée pour Brandon Metallic

Publié le 4 mars 2022 à 17:15, modifié le 4 mars 2022 à 17:22

Par: CIMTCHAU

Brandon Metallic était de retour en cour aujourd’hui. Une nouvelle évaluation psychiatrique est demandée pour l’homme de 29 ans qui est accusé du double meurtre survenu en mai à Listuguj.

Brandon Metallic comparaissait vendredi matin au palais de justice de New Carlisle, il était en visioconférence à partir de la prison de Rivière-des-Prairies à Montréal.

L’individu de 29 ans est accusé d’avoir causé la mort d’une fillette et d’un homme en mai dernier dans la communauté autochtone de Listuguj.

La juge Celestina Almeida de la Cour du Québec a demandé que l’accusé soit de nouveau évalué par des spécialistes de l’Institut Philippe-Pinel pour déterminer s’il est apte ou non à subir son procès.

Rappelons que Metallic a été considéré inapte à subir son procès à plusieurs reprises en 2021. Il avait notamment suivi un traitement psychiatrique à l’automne avant d’être finalement jugé apte à comparaitre le 13 janvier dernier.

Depuis ce temps, il y a eu une rencontre entre l’avocat Hugo Caissy et l’accusé. Il y a toujours fin de non-recevoir du côté de Metallic qui désire encore se représenter seul. Il affirme être « confiant » de pouvoir se défendre en racontant sa version des faits.

Cela n’a toutefois pas convaincu la juge au dossier. Cette dernière a émis d’énormes doutes sur la capacité de l’individu, sans l’aide d’un avocat, à suivre les étapes judiciaires qui mèneront au procès.

De plus, l’accusé a refusé de voir la preuve accumulée contre lui dans le dossier. La juge Celestina Almeida a affirmé n’avoir jamais vu une telle situation par le passé. C’est pourquoi elle demande une nouvelle évaluation psychiatrique d’ici 10 jours pour Metallic. Il sera de retour en cour le 14 mars.

« On ne pourrait pas continuer les procédures sans vérifier cette question-là. Il faut être certain à chaque étape que l’accusé est apte à subir son procès, parce que c’est là que le bourbier prend véritablement place. En ce moment, la justice suit son cours d’une manière tout à fait normale », explique la procureure de la Couronne, Florence Frappier-Routhier.