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Charlevoix : Les bars amochés, mais tournés vers l’avenir

Publié le 4 mars 2022 à 16:22, modifié le 4 mars 2022 à 16:22

Par: Jérôme Gagnon

Cette fin de semaine est attendue par bien des propriétaires de bar. C’est la première depuis leur réouverture. L’industrie tente encore une fois de se relever après avoir vécu trois fermetures depuis le début de la pandémie.

Après une dizaine de semaines de fermeture, les bars peuvent depuis lundi accueillir leur clientèle à 50 % de leur capacité.

« L’été passé, la réponse était bonne quand on a rouvert, c’est ce que je m’attends », estime Maude Cloutier, tenancière de La Jaserie à BSP.

Elle croit que le pire est derrière.

« C’est pas mal fini, on est passé au travers  et c’était dur au début, mais là on repart », dit-elle.

Alors que 12 % des bars du Québec auraient fermé leurs portes définitivement depuis deux ans, la femme de Baie-Saint-Paul a décidé d’investir en pleine incertitude lors de la première vague.

« Les programmes du gouvernement fédéral et provincial ont donné de belles affaires. On s’est dit que de faire faillite d’un petit peu ou un petit peu moins, ça ne changera pas grand-chose. On s’est donc lancé et on croyait à l’avenir », déclare la femme d’affaire.

À La Malbaie, Mathieu Lapointe du bar Le Jazz espère de tout cœur que la pandémie laissera tranquille cette industrie.

« Ce n’est pas des grosses pertes parce que comme je t’ai dit, je ne perds pas de produit, je ne perds pas de matière, mais je ne fais pas de ventes », affirme le propriétaire depuis 25 ans déjà.

Jouer à la police devient insoutenable à long terme.

« Le travail n’est plus pareil là, c’est de la surveillance. C’est faire la police tous les soirs, les gens prennent de la boisson et on s’attend, c’est un bar », mentionne M. Lapointe.

Selon les deux entrepreneurs, la fin du passeport vaccinal et du masque prévu prochainement aidera. Maintenant le défi est de rattraper le retard perdu, malgré l’aide reçue.

« Ça l’a donné un coup de main, mais ça ne paie pas les frais financiers et ça ne paye pas les intérêts », ajoute-t-il.

« Avec les clients puis les nouveaux travaux, il faut travailler mais on va tout payer pis c’est correct », déclare Maude Cloutier qui est optimiste envers l’avenir.

À partir du 12 mars, les bars retrouveront leur véritable ambiance, alors que cette date marquera le retour aux heures normales de même que la reprise des activités de danse.