Sans dire qu’il est contre le projet, Richard Therrien se prononce pour la première fois et se porte à la défense des emplois que génère la Société des traversiers du Québec. Il s’agit selon lui, d’une soixantaine de postes bien rémunérés, avec des salaires annuels allant de 40 à 85 000 $.

Il affirme qu’il est « inconcevable d’enlever le traversier à Tadoussac, pour aucune considération ». Le maire souhaite la tenue d’une assemblée où la population, incluant les employés de la STQ, aura l’occasion de s’exprimer. Le gouvernement Legault a lancé hier un appel d’offres pour réaliser une étude socioéconomique, qui déterminera entre autres les répercussions sur les communautés.

Elle sera réalisée parallèlement à l’étude d’opportunité amorcée à l’automne 2021. Les deux études, qui seront déterminantes pour la suite du projet, pourraient être terminées au cours de l’année 2023.

Avec les informations de Diane Tremblay