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Ann-Renée Desbiens, toujours sur un nuage

Publié le 23 février 2022 à 17:08, modifié le 23 février 2022 à 17:17

Par: Jérôme Gagnon

La gardienne de l’équipe féminine canadienne est de retour dans son coin de pays depuis hier. Desbiens a enfin pu montrer sa précieuse médaille d’or olympique à ses parents, un moment unique dans une vie.

Accueillie à l’aéroport hier par ses parents,

« Elle arrivait sur un bon petit pas. elle était contente, puis nous autres aussi on était très content.  Moi, j’ai sorti le téléphone pour prendre son père qui allait la voir », raconte tour à tour les parents de l’athlète, Raynald et Claire Desbiens.

La Clermontoise profite de chaque moment depuis son arrivée chez elle. Après avoir savouré une poutine du Québec, elle profite des joies de l’hiver.

« On va avoir des événements avec Hockey Canada ou le hockey féminin au courant des prochains mois, mais je vais essayer de trouver du temps en famille ou entre amis pour faire des activités dont j’ai moins le temps habituellement. Par exemple, j’aimerais bien aller skier au Massif », dit Ann-Renée Desbiens.

Quoi de mieux que de revenir avec une médaille, cette fois-ci, d’or.

« Elle est similaire à celle de 2018, mais j’aime mieux la couleur. La couleur est un petit peu plus belle, il n’y a aucun doute là-dessus », répond la femme de 27 ans tout sourire.

Le fort esprit d’équipe est l’une des raisons du grand succès des Canadiennes.

« Je pense que c’était un groupe qui a eu beaucoup de plaisir, puis je pense que c’est ce qui a fait en sorte qu’on a eu autant de succès », estime-t-elle.

Ann Renée Desbiens tient à remercier tous les Charlevoisiens qui l’ont supporté au cours de ces jeux.

« Je suis vraiment fière de venir de la région, je pense que ça l’a toujours paru. Mes parents ont fait un travail extraordinaire ici pour partager l’esprit olympique avec la population. Les gens qui sont venus faire des photos font des choses comme ça. J’ai ressenti leur support et celui de la population », mentionne l’athlète considéré comme l’une des meilleures gardiennes au monde.

D’ailleurs, elle a eu son mot à dire sur le mannequin.

« C’était définitivement, l’idée de mon père. J’ai vu le premier croquis dans le garage et il n’a pas été approuvé.  J’ai dit qu’il fallait des améliorations pour qu’il puisse sortir », raconte-t-elle en riant.

Ann-Renée espère pouvoir être en mesure de revivre un tel moment dans 4 ans

« C’est beaucoup d’efforts, beaucoup de temps, il y a beaucoup de choses qui peuvent se passer d’ici là, mais c’est certain que j’ai l’intention de le refaire à nouveau », signale la médaillée olympique.

En attendant, la grande muraille de Charlevoix continuera de faire grandir son sport avec ses performances à couper le souffle.