«Nous sommes le seul centre d’artistes, le seul espace professionnel qui donne le statut professionnel a un artiste pour qu’il aille de l’avant au niveau de sa carrière »,  nous explique la directrice de Vaste et Vague, Guylaine Langlois.

Le centre Vaste et Vague présentait samedi les œuvres de deux artistes émergents de la région. Ainsi, Mélissa Longpré a présenté son exposition Force fragile, et Mathieu Savoie la sienne intitulée Lovesick Boy.

« C’est super agréable parce que justement le centre d’artistes Vaste et Vague permet d’obtenir plus facilement le statut d’artistes professionnels en exposant dans un lieu reconnu par ses pairs. Donc c’est une belle expérience qui d’après moi, je l’espère va ouvrir des portes pour la suite des choses» nous raconte l’artiste Mathieu Savoie.

Car il est bien là le défi des artistes émergents. Être reconnu par ses pairs en exposant de façon à avoir accès aux bourses gouvernementales qui permettent aux artistes de survivre dans le petit marché québécois.

Et ces deux artistes émergents bien de chez nous sont prometteurs. Les estampes de Mathieu Savoie ont séduit par leur délicatesse et les petites pensées imprimées laissent souvent songeurs.

« Love Sick Boy en fait c’est un titre de musique, un titre de chanson que j’ai trouvé justement dans un livre de partition de musique de la fin des années 1800. AU début j’avais déjà l’idée de faire un projet sur la thématique de l’amour et du deuil. Donc quand j’ai trouvé cette pièce là, je me suis dit : voilà! C’est ça le titre de mon exposition», nous explique Mathieu Savoie.

De son côté, Mélissa Longré nous offre un magnifique voyage au travers de ses photographies prises ici et là durant les dernières années, mais qui prennent toutes un nouveau sens dans les 2730 triptyques possibles de l’installation.

«J’ai été cherché les photos qui se collaient le mieux au concept de force et fragilité ; qui exprimaient le mieux la poésie que je vol;ais qui se dégage de ces images-là. Aussi comment elles fonctionnaient ensemble ? Comment les images dialoguaient ensemble», conclut Mélissa Longpré.