L’usine de biométhanisation a connu sa part de problèmes dans les dernières années. Qu’ils soient majeurs ou mineurs, ils empêchent tous la production du biogaz. Éric Tremblay, président de Terix Envirogaz, explique que l’usine a pris un an de retard dû à la complexité du projet et les détails techniques. Ils ont aussi perdu deux ans à cause du gaz. Une cause qu’il qualifie d’incontrôlable.

Toutefois, il sent un vent d’optimisme souffler sur l’usine. Aucune problématique majeure n’a été rencontrée depuis le mois de septembre. Quelques problèmes mineurs retardent toujours la vente de la première goutte. Cela pourrait changer d’ici 3 à 6 semaines, selon les plans les plus optimistes d’Éric Tremblay.

À Rivière-du-Loup, on sent la grogne et l’impatience. La Ville et la MRC possèdent chacune 40% des parts de l’usine qui ne rapporte pas un sou et qui pourtant promettait d’être rentable rapidement. La mairesse ne veut plus mettre d’échéancier concernant les premières gouttes vendues, étant donné le nombre de fois que la date a été repoussée. Elle garde espoir que le projet réussira et qu’il sera révolutionnaire.