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Une plante envahissante signalée au lac Long

Publié le 3 août 2020 à 17:24, modifié le 3 août 2020 à 17:24

Par: CIMTCHAU

La présence d’une plante aquatique envahissante a été signalée sur les médias sociaux au lac Long à Saint-Marc-du-Lac-Long. Étant bien connue par la municipalité, l’Élodée de Nyttall n’aurait rien de comparable avec le myriophylle à épi.

L’Élodée de Nyttall est présente dans un secteur du lac Long depuis quelques années selon la municipalité.

« Ce n’est pas des algues bleues, il n’y a aucun élément nouveau par rapport aux algues qui serait intéressant ou important de mentionner à la population », affirme le maire de Saint-Marc-du-Lac-Long, Marcel Dubé.

Cette plante aquatique n’est pas problématique selon le maire. Elle n’empêche pas les gens de pratiquer leurs activités sur le lac.

« Probablement, ce qui a soulevé c’est durant les deux semaines de vacances de la construction, il y a eu beaucoup plus de va-et-vient sur l’eau et plus d’embarcation. Mais c’est vraiment spontané durant les deux semaines après ça tombe assez tranquille », soutient-il.

La publication d’un message sur Facebook a permis de rappeler l’importance de bien laver les embarcations avant et après leur utilisation sur le lac. C’est le cas de ce propriétaire de camping qui a intercepté un client qui avait navigué dans une zone infectée.

« En traversant ou en allant dans l’endroit qui est désigné qui est reconnu qui a des algues, lorsqu’il est revenu j’ai jugé qu’on sort le bateau de l’eau et qu’on le nettoie et qu’on le désinfecte avant de le remettre à l’eau », explique le propriétaire du Camping Domaine Soleil, Robert Bérubé.

Même si elle n’est pas aussi dommageable que le myriophylle à épi sur la flore d’un lac, elle peut avoir des effets négatifs.

« On parlerait d’une plante qui revoterait un caractère envahissant. Cela serait produit en raison de l’apport en nutriment dans le lac que cette plante proliférerait dans le lac long. Puis dans le fond, c’est une plante qui aurait le potentiel de prendre la place de d’autres plantes aquatiques aussi présentes dans le lac », commente directeur de l’Organisme de Bassins versants du fleuve Saint-Jean, Guillaume Chrétien.

Des investigations sont toujours en court dans certains secteurs du lac.