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Une nouvelle réglementation fait craindre le pire aux producteurs locaux

Publié le 28 janvier 2020 à 16:27, modifié le 28 janvier 2020 à 16:27

Par: CIMTCHAU

Les distilleries et les micro-brasseries de la Péninsule acadienne devront faire face à de nouveaux défis. À partir du mois d’avril, leur quota de vente dans les centres de distributions augmentera pour atteindre celui des distributeurs internationaux.

Les producteurs d’alcool de la région se relèvent difficilement de la nouvelle qui les a surpris mercredi dernier. Les produits locaux devront désormais atteindre les mêmes seuils de ventes que ceux des producteurs internationaux. Sous peine de voir leurs bouteilles retirées des étagères de la Société des alcools du Nouveau-Brunswick.

« Les distilleries qu’on a au Nouveau-Brunswick sont petites, c’est des nano, c’est des micros, elles n’ont pas été configurées pour du volume. », mentionne Sébastien Roy, copropriétaire de la Distillerie Fils du Roy.

Pour la Distillerie Fils du Roy à petit Paquette ville, la nouvelle ébranle, mais elle ne ralentit pas les projets d’agrandissement prévu à l’été 2020. La réalité est toutefois bien différente pour les nouveaux joueurs dans le milieu.

« Plus on a de contraintes, plus on a de barrières, plus ça créer des difficultés pour des jeunes entrepreneurs qui se lancent dans le marché à faire leur place. Ça créer une préoccupation, il y a un risque, des entreprises qui n’avaient peut-être pas de problème financier, puis dans les prochains 12 mois vont commencer à avoir des problèmes financiers, parce que certains de leurs produits ne seront plus dans le seul magasin qui a le monopole au Nouveau-Brunswick pour vendre les produits locaux. », ajoute-t-il.

Les producteurs de la région travaillent déjà en étroite collaboration afin de mettre sur le marché un produit qui établira une bonne fois pour toutes leur importance dans le secteur.

Selon le copropriétaire, la nouvelle réglementation serait une manière de faire plus de profits, plus rapidement pour la Société des alcools du Nouveau-Brunswick.

« Pour être plus efficace, enlever les produits locaux pour les remplacer par des produits qui vont ajouter de la valeur à leurs ventes. Et ça c’est une stratégie probablement plus basée sur le court terme pour faire de l’argent rapidement, mais sur le long terme, sur le développement régional ou le développement économique de notre région, ça peut avoir des conséquences négatives. »

Pour M. Roy, la nouvelle réglementation est là pour de bon, l’appui du public sera donc primordial au cours des prochaines années.