« Je trouve ça spécial. Cent ans, c’est spécial », affirme la présidente du comité centenaire de Charlo.

Afin de rendre honneur à leur église lors des célébrations du centenaire en 2018, la communauté de Charlo organise un souper bénéfice Black and White samedi soir.

« Quand on a mis en vente les billets, c’était en juillet, et en dedans de trois semaines tous nos 120 billets ont été vendus », se réjouit Linette Cauvier, coordonnatrice du souper.

Les invités profiteront d’un souper quatre services dans un décor sans couleur.

« Les hommes vont être habillés avec leur tuxedo blanc-noir, pis il va peut-être avoir un petit peu de fantaisie parce qu’il y a toutes sortes de gens », explique Linette Cauvier.

« Le 1^er choix, c’est de la truite du Nouveau-Brunswick, de mer, que je viens d’aller chercher », décrit le chef cuisinier Philippe Levesque.

Le chef cuisinier et une vingtaine de bénévoles se sont sentis interpellés par la célébration des cent ans de leur église.

« C’est une petite communauté, pis on se tient », affirme Philippe Levesque.

« On a eu une belle réponse des gens de la communauté. Vous pouvez constater qu’on a beaucoup de bénévole ce matin », explique Linette Cauvier.

Une première église en bois avait été construite dans les années 1800 par les pionniers. Malheureusement, elle a été ravagée par les flammes.

« C’est le centenaire de la pierre angulaire. L’église a brûlé le 26 mai 1917. Ils l’ont déposée, la première pierre, le 4 août 1918 », raconte Gisèle Laviolette.

Depuis, l’église Saint-François-Xavier garde une place significative dans la vie des citoyens de Charlo.

« On a perdu notre école parce qu’il n’y avait pas assez d’enfants. L’aréna, il y a quelqu’un qui a mis le feu dedans, alors on n’a pu d’aréna. L’église est comme notre identité acadienne », affime Gisèle Laviolette.

Dès janvier, différentes activités seront organisées pour le centenaire, dont une envolée de lampes chinoises, un retour dans le passé avec un historien ainsi qu’une messe rassembleuse.

« Il va avoir un prêtre français. Il va avoir un prêtre anglais. La chorale va être chantée en latin. Et, aussi, on va avoir les amérindiens », explique Gisèle Laviolette.