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Un seul candidat à la succession de Brian Gallant

Publié le 10 avril 2019 à 15:37, modifié le 10 avril 2019 à 16:38

Par: CIMTCHAU

La course à la chefferie du Parti libéral du Nouveau-Brunswick sera moins enlevante que certains l’espéraient. Kevin Vickers est le seul candidat en lice pour succéder à Brian Gallant.  Le parti doit statuer dans les prochains jours sur la suite des choses.

Tout laisse croire que l’ex-sergent d’armes de la Chambre des communes, Kevin Vickers, sera le prochain chef du Parti libéral. Le désistement de l’autre candidat potentiel laisserait le champ libre à l’homme originaire de Miramichi. «On ne peut pas nécessairement officialiser. Il reste encore, par respect pour chacun des comités, le travail doit être fait. La semaine prochaine je suis convaincu que les détails pour la suite des choses au niveau de la convention seront aussi annoncés», affirme le député d’Edmundston-Madawaska-Centre, Jean Claude D’Amours.

Ce qui surprend c’est que les députés actuels sont absents de cette course.  Surtout que depuis 2006, tous les premiers ministres ont été défaits après un premier mandat. «On a un gouvernement minoritaire qui peut tomber à tout moment, ça m’apparaît étonnant qu’il n’y ait pas eu un engouement, un appétit pour des libéraux qui sont déjà testés», partage le politicologue Roger Ouellette.

Le parti sera donc privé de course à la chefferie. Celle-ci aurait permis de mobiliser les membres. Les libéraux seront surtout privés d’un débat sur les orientations de l’organisation. «Avec les candidats actuels, même celui qui a annoncé qu’il se désistait ça demeure que les idées sont lancées. Vraiment les gens prennent le temps de discuter, de se prononcer», assure M. D’Amours.

Kevin Vickers devra se faire connaître rapidement, puisqu’une élection pourrait être déclenchée plus tôt que tard. «C’est quelqu’un qui n’a jamais été testé sur le plan, politique. Il n’a jamais eu un mandat électif. Il n’a jamais été candidat à rien. Donc c’est l’inconnu avec M. Vickers», commente Roger Ouellette.

L’investiture doit avoir lieu en juin. Suite à cela, le retraité de la GRC devra trouver une façon d’entrer à l’Assemblée législative.