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Un projet pilote de compostage collectif à Tracadie

Publié le 24 novembre 2020 à 17:02, modifié le 24 novembre 2020 à 17:02

Par: CIMTCHAU

Cinq familles du même quartier de Tracadie ont été recrutées par le collectif Imaginons la Péninsule acadienne autrement. Elles participent à un projet pilote de compostage collectif. Le but de l’initiative est d’inciter davantage de citoyens à adopter ces pratiques.

Pendant une année complète, ces cinq familles volontaires pourront en apprendre davantage sur cette pratique écologique. Des bacs de compost en bois leur ont été fournis et maintenant, le compostage se fait de manière autonome.

« C’est pour ça qu’on voulait faire un projet pilote de compostage collectif pour lancer un modèle de projet comme ça dans la Péninsule. Pour que les citoyens puissent voir comment ça fonctionne et les municipalités. Inspirer d’autres personnes à faire la même chose », affirme la directrice générale d’Imaginons la Péninsule acadienne autrement, Lucille Doiron.

Le projet a pour objectif de lutter contre les changements climatiques et de réduire la quantité de déchets envoyée aux sites d’enfouissement.

«On ne sera pas en mesure de calculer exactement le méthane qui est émis parce que ça impliquerait beaucoup d’action en place et on n’est pas à ce niveau-là. Mais juste le fait de voir que le modèle fonctionne, qu’on a un processus qui est très simplifié et accessible à la population, c’est ce qu’on veut prouver dans la Péninsule acadienne », précise la directrice.

Depuis quelques années, plus de gens s’intéressent à ce procédé et suivent des formations, comme ces familles.

« Ils sont venu apprendre. Je ne sais pas combien de gens sont venus apprendre parce que chaque année je donnais des cours, 9 heures de cours en jardinage, dans lequel était inclus le compostage et les gens l’ont fait », mentionne la fondatrice du Regroupement des jardiniers écologiques de la Péninsule acadienne, Jeanne d’Arc Lavoie.

La présidente du Regroupement remarque même une certaine tendance chez les jeunes familles.

« Beaucoup de jeunes familles cette année. Ça nous a encourager. J’ai à peu près la moitié des gens qui sont des jeunes familles dans le regroupement. Avant on avait juste des madames et des messieurs, les messieurs sont arrivés après les mesdames, pis là c’est les familles. »

« On veut peut-être mettre d’autres projets semblables dans la Péninsule acadienne pour servir de modèle, mais on veut que les gens reprennent l’idée et les construisent eux-même », conclut Mme Doiron.

Le collectif a déposé une demande de subvention fédérale pour ajouter 20 sites similaires aux projets dans la Péninsule acadienne afin de servir de modèle pour les citoyens et pour les municipalités.