Pour s’assurer du bien-être mental des ambulanciers, le Service secours de la Baie-des-Chaleurs a mis en place un programme de pairs aidants. Un service nécessaire selon les gestionnaires.

« Nous avons mis un programme de père aidant pour mieux outiller nos employés parce que les programmes déjà existants, ce sont des programmes avec des chaînes téléphoniques, des psychologues à distance. Nous sommes venus créer de pairs aidants à l’intérieur même de notre organisation. […] parce que moi j’ai été paramédic pendant 25 ans et il y’a une nécessité et il faut aller de l’avant pour aider nos paramédics à supporter des cas lourds », indique le directeur générale de Service secours de la Baie-des-Chaleurs, Gilles Lapointe.

Chaque ambulancier est associé à un pair aidant. Un rôle primordial qui consiste à être présent pour l’autre… et surtout rester à l’écoute.

« C’est quand même assez simple, c’est tout simplement être à l’affût de ce qui se passe sur le territoire, garder l’oreille tendue pour voir si les équipes ont un gros cas et juste de valider avec l’équipe après que l’appel soit terminé, comment ils vont », affirme le paramédic, John Hawes.

Le projet permet à tous d’évoluer dans un milieu sain. Si tout le personnel se sent bien, physiquement et mentalement l’organisme ne peut qu’en bénéficier…

« C’est très positif parce que pour eux autres c’est un élément essentiel. Vous savez que le métier de paramédic n’est pas toujours exposé à des belles scènes […] c’est un corps de métier qui terriblement difficile et qui sont beaucoup exposé alors il faut beaucoup supporter nos employés dans cette direction », explique M. Lapointe.

Pour les pairs aidants il est nécessaire d’intervenir au bon moment. Il faut savoir lire les signes et reconnaître le désarroi des collègues.

« C’est essentiel, ce n’est pas juste important, c’est essentiel parce que comme monsieur Lapointe a dit une personne normale au courant de sa vie, va peut-être être exposée deux à trois fois à une situation de vie ou de mort tandis que nous ça peut être 6 à 800 fois au travers d’une carrière de 25 ans. C’est quelque chose, ça fait partie du métier, mais nous ne sommes pas obligés de vivre avec ça », relate M. Hawes.

Même si la semaine dédiée à la santé mentale est terminée, l’OSBL de service de secours a pris le temps de préciser que ces mesures sont là pour y rester. Le bien-être des employés est un élément primordial pour l’organisme.