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Un pont dangereux, mais quand même utilisé à Saint-Onésime-d’Ixworth

Publié le 29 septembre 2022 à 17:10, modifié le 29 septembre 2022 à 17:10

Par: David-Alexandre Vincent

Un pont à Saint-Onésime-d’Ixworth est utilisé, même s’il est considéré comme dangereux. La structure, qui est situé sur des terres publiques, est fermée depuis plus de 15 ans. Un incident survenu dans les derniers jours est venu sérieusement endommager l’infrastructure.

C’est pour cette raison que le Ministère de la Forêt, de la Faune et des Parcs, qui est propriétaire de l’infrastructure, a fait un rappel concernant l’interdiction de circuler. Le pont est maintenant considéré dans un état irrécupérable par les autorités.

Selon nos informations, un citoyen aurait tenté de traverser sur l’infrastructure récemment, avec un véhicule lourd. Une de ses roues se serait carrément encastrée dans la structure, créant un trou béant.

Et à ceux qui continueraient de s’aventurer sur le pont, les amendes prévues se situent entre 500 et 10 000 dollars.

Des randonneurs pédestres, des VTT et des motoneiges l’emprunteraient malgré qu’il soit fermé depuis 2007. Il y a des intéressés pour le rénover, mais depuis le trou qui s’est formé, son état s’est vite dégradé.

« C’est sûr que les délais sont longs pour trouver des solutions un moment donné. Mais là, on va quasiment être obligé de repartir à zéro, les coûts vont être plus élevés, c’est sûr », constate la directrice générale de Saint-Onésime-d’Ixworth, Nancy Lizotte.

La municipalité se retrouve les mains liées dans ce dossier parce qu’elle n’est pas propriétaire des installations. Elle ne peut donc pas y injecter de l’argent directement.

« On a essayé d’ailleurs de rallier les gens et que chacun paie une petite partie et qu’on réussisse à le rénover, mais on n’a pas réussi à investir. Tout le monde veut l’avoir, mais personne ne veut investir », explique madame Lizotte.

Des blocs de béton ont été installés jeudi matin pour empêcher l’accès de façon définitive. Le propriétaire de l’infrastructure, soit le ministère des Forêt, de la Faune et des Parcs, n’a pu nous fournir d’informations supplémentaire puisqu’une enquête est en cours.