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Un minibus pour briser l’isolement des ainés

Publié le 27 octobre 2021 à 16:07, modifié le 27 octobre 2021 à 16:07

Par: CIMTCHAU

Un foyer de soins de Bathurst a récemment fait l’achat d’un minibus dans le but de faciliter les sorties des résidents. Les derniers mois ont accéléré le projet, alors que les ainés ressentaient beaucoup de solitude.

Le foyer Notre-Dame-de-Lourdes de Bathurst peut maintenant compter sur un mini-autobus pour voyager ses résidents. L’ancien véhicule ne répondait plus aux exigences en matière de sécurité publique.

Il était donc important de faire cet achat, en raison du nombre d’occupants dans l’établissement.

« On a approché la fondation du foyer pour monter un projet et réaliser des campagnes de levé de fonds pour amasser l’argent nécessaire pour faire l’achat de l’autocar », explique Annie Arsenault, directrice du service récréologie et de la pastorale du foyer Notre-Dame-de-Lourdes.

Grâce à des campagnes de financement et l’appui de la fondation du foyer de soins et de plusieurs commanditaires, l’établissement de soins de longue durée a surpassé son objectif fixé à 75 000$. Le montant amassé dépasse les 120 000$.

« La fondation s’est engagée à verser jusqu’à 50 000$ et ensuite, c’était notre responsabilité avec des bénévoles, de trouver les fonds manquants. L’objectif qui était fixé à 75 000$ pour un total de 125 000$ pour réaliser l’achat, mais on s’est rendu à 97 100$ », indique Annie Arsenault.

Le montant excédentaire va servir à l’entretien du véhicule.

« C’est la maintenance, les inspections deux fois par année. Il y a beaucoup de choses qui viennent avec le véhicule de cette trempe », soutient la directrice du service récréologie du foyer.

L’autobus peut contenir jusqu’à 13 résidents, soit 7 personnes en fauteuils roulants et 6 résidents assis dans les bancs. D’ailleurs, le véhicule est conçu pour favoriser l’expérience des occupants.

« On a travaillé en collaboration avec la compagnie qui a conçu le minibus pour savoir comment il était possible de maximiser le nombre de résidents qu’on pouvait avoir à chaque sortie. », précise Annie Arsenault.

Malgré la mise en service plus tardive que prévu de l’autobus, Annie Arsenault est heureuse de pouvoir compter sur ce service.

« On avait commencé le projet avant le début de la pandémie. Lorsqu’on a constaté l’isolement et la condition des résidents qui détériorait un peu en raison de la COVID-19, on a trouvé qu’il était encore plus important. »