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Un homme de Rivière-du-Loup rencontre les jeunes paramédics qui lui ont sauvé la vie

Publié le 20 mai 2022 à 10:44, modifié le 20 mai 2022 à 10:52

Par: Catherine Pellerin

De jeunes paramédics de Rivière-du-Loup ont vécu un moment fort en émotions. Ils ont récemment sauvé la vie d’un homme, qui a fait un arrêt cardiaque. Le citoyen a voulu les rencontrer pour les remercier.

Impossible d’oublier l’appel d’urgence reçu le 26 mars. Un homme de 76 ans était en arrêt cardio-respiratoire. L’ambulance est arrivée sur place dans un délai d’à peine 4 minutes. Des policiers de la Sûreté du Québec étaient aussi présents pour prêter main-forte aux ambulanciers.

Le travail d’équipe, la rapidité et l’efficacité des manœuvres de réanimation ont permis au cœur du patient de battre à nouveau.

« J’ai été super chanceuse de les voir arriver très très vite, même si ça paraît long pour nous. Tout ce que je me souviens, à un moment donné, c’est qu’ils ont dit  »il y a un pouls, on s’en va à l’hôpital » », raconte sa conjointe, Carole Bouchard.

« C’est beaucoup d’émotions, c’est un boost d’adrénaline », ajoute Charlotte Surprenant, une stagiaire de 3e année qui accompagnait les deux paramédics.

Rencontre émotive

Après quelques mois d’hospitalisation, c’est sur ses deux pieds que Marius Côté est venu rencontrer l’équipe qui lui a permis d’être encore là aujourd’hui.

« Il n’y a pas assez de mots pour dire ce que je ressens, mille millions de fois merci », déclare Marius Côté.

« Il était dans les émotions aussi comme nous tous, je crois, en même temps », témoigne l’un des paramédics, Daven Bélanger.

 

Même s’il s’agit de leur travail, sauver une vie n’est jamais banal. Les paramédics tiennent souvent ensuite à prendre des nouvelles de la personne qu’ils ont réanimé.

« De voir le monsieur aujourd’hui, qui nous parle, bien c’est extraordinaire », estime Martin Bérubé, le directeur général de la Coopérative des paramédics du Grand-Portage.

« C’est une grande chance de voir des patients qu’on a pu aider, qu’on a pu sauver dans ce cas-là. Souvent, ils sont avec nous dans l’ambulance, mais quand ils arrivent à l’hôpital, on n’a pas de nouvelles d’eux », affirme Charlotte.

« Dans la bonne branche »

Un moment marquant pour ces jeunes, qui commencent dans le métier.

« J’ai douté au début, quand j’ai commencé, tu ne sais pas dans quoi tu t’en vas. Puis au final, ça confirme encore plus. J’ai fait ce choix-là, et je crois que je suis dans la bonne branche », considère Deaven.

« Surtout en début de carrière comme ça, ce sont des appels qu’on n’oubliera pas », lance la jeune femme, qui obtiendra bientôt son diplôme.

La Coopérative des paramédics du Grand-Portage espère aussi que cette belle histoire permettra peut-être d’attirer de la relève dans le milieu préhospitalier, qui fait face à un manque de main-d’œuvre.

Honoré pour son courage

Pour sa part, Marius Côté a reçu une médaille de courage de la part des paramédics. Même si les derniers mois ont été parfois difficiles, l’homme a fait preuve de détermination pour traverser cette épreuve.

Il a tenu aussi à remercier les équipes médicales qui ont pris soin de lui à l’hôpital.

« Ça change pas mal la façon de voir la vie, puis d’apprécier ce que les autres font pour nous autres. De pouvoir regarder les bourgeons qui sortent, ça fait plaisir »