Les faits remontent à septembre 2022, l’homme de 41 ans avait été arrêté à son domicile après que des policiers de la Sûreté du Québec aient trouvé des comprimés de méthamphétamine sur lui.

L’appel initial aux services d’urgence concernait une surdose potentielle. C’est la conjointe de l’accusé qui avait contacté les autorités. Parce que l’homme s’était présenté dans sa chambre en panique, tenant des propos paranoïaques, elle a raconté à la cour qu’elle craignait pour la vie de son conjoint.

Le juge Richard Côté du palais de justice de Rivière-du-Loup a expliqué que « la seule raison justifiant la présence des policiers chez l’accusé est l’appel de sa conjointe. La découverte de la drogue saisie résulte clairement du fait de l’appel à l’aide ».

C’est pour cette raison que l’homme a été déclaré non-coupable.  En fait, selon la loi, il est possible d’être acquitté d’une infraction en lien avec les drogues, à condition que la preuve ait été obtenue après une demande d’urgence.  Ce qui est exactement le cas dans cette histoire. Cette loi a été adoptée il y a quelques années, elle vise à encourager les « bons samaritains » à signaler les surdoses.