Après avoir consulté plusieurs spécialistes tant au CHU de Québec qu’à l’hôpital de Baie-Saint-Paul, Lionel Belley n’a toujours pas vu de chirurgien pour l’évaluation d’un implant cochléaire assumé par la RAMQ.

Il explique: « C’est sûr que je suis tanné. Quand ma femme me parle, je dois toujours lui faire répéter. Puis moi ça me tanne, ça me choque en même temps. |…| J’ai deux appareils, déjà là. Des appareils de 3000$, puis il n’y a rien à faire avec ça. Même mon médecin, que je suis allé voir ici, m’a dit que ça ce n’est pas bon, ce n’est pas les bons appareils. »

Le ministère de la Santé stipule qu’il existe une liste d’attente, au CHU de Québec pour les personnes qui ont une requête opératoire signée par un chirurgien. Mais quand est-il des autres patients? Pour l’épouse de Lionel Belley, l’attente est insupportable. « Il est en train de faire une dépression . |…|  Je veux que son dossier avance.», dit-elle.

Encore vendredi matin, le couple attendait des réponses. C’est que l’Hôtel-Dieu de Québec ne faisait pas les suivis. Johanne Gay devait les rappeler tous les 4 mois.

« Quand j’ai vu que 3-4, 5 mois passe, ben j’ai dit à Lionel : Lionel, j’ai dit, je vais essayer d’appeler pour avoir des informations. Ils nous remettaient toujours ça.|…| C’est plate pour lui, là puis c’est plate pour moi aussi parce que moi je le fais répéter et lui des fois il se fâche.»

En plus de la surdité qui provoque un problème de communication, le sexagénaire voit sa qualité de vie diminuée. Des vertiges le clouent parfois toute une journée au lit.

Lionel Belley commente: « Quand ça dérange, je deviens tout perdu. Là je suis malade, je suis sur le dos, la tête me tourne, j’ai de la misère à marcher, je ne suis plus capable de marcher. Je dois me coucher et j’en ai pour la journée. »

Suite à notre intervention auprès du CHU vendredi Lionel Belley a finalement obtenu un rendez-vous en novembre prochain avec trois spécialistes, afin de l’évaluer et de le préparer à l’opération qui devrait suive quelque temps après.