Dangereux et propice aux accidents : voilà ce qui nous vient à l’esprit lorsqu’on pense à l’intersection de la route 132 et du boulevard Interprovincial à Pointe-à-la-Croix. Le maire réclame la construction d’un rond-point pour rendre cette intersection sécuritaire.

« La semaine passée… et encore ce midi! Une femme qui coupe encore. Il y a assez d’accidents ici. », nous raconte cet automobiliste…

« J’ai été témoin d’un couple de trucs… c’est dangereux! », confirme cet autre homme.

Trop c’est trop… l’intersection de la route 132 et du boulevard Interprovincial à Pointe-à-la-Croix inquiète les automobilistes du secteur et les élus aussi… Le maire de l’endroit, Pascal Bujold, estime que la sécurité doit primer sur les statistiques:

« Ce n’est pas juste, non plus, de regarder les statistiques du nombre de voitures qui passent. C’est une question de sécurité en fin de compte. »

Devant le nombre de collisions et d’accidents, le conseil de Ville estime qu’il est temps que le ministère du Transport intervienne. La solution est simple selon les différents acteurs au dossier : on doit construire un carrefour giratoire.

« Ça se fait ailleurs au Québec. Pourquoi ça ne se fait pas ici? Non, ce n’est pas un enjeu du tout. », questionne Pascal Bujold.

Plusieurs accidents mortels ont eu lieu à cette intersection… d’autres collisions moins graves surviennent régulièrement. Encore en mai dernier, deux femmes ont été blessées dans une collision violente.

« Les gens viennent vite et tournent à la dernière minute… Ils sont pressés et ne veulent pas prendre le chemin. », constate ce résident…

« Il y a des accidents en masse. En masse, en masse, en masse! Même que je travaillais ici, une année… L’année passée, le camion lourd a coupé la voiture en deux. », dit cet autre homme en hochant la tête.

L’idée du carrefour giratoire n’est pas nouvelle. Québec estime cependant que le nombre de véhicules ne justifie pas la construction d’une telle infrastructure. Une décision qui choque les élus de la région.

« On connait, justement, l’achalandage qui se passe là en pleine saison estivale. Le risque est toujours là et va tout le temps être là… tant que le carrefour ne changera pas. », dit Pascal Bujold.

L’effervescence des élections provinciales pourrait servir la cause des automobilistes qui doivent emprunter cette intersection. En attendant les suites dans ce dossier, le mot prudence devrait s’afficher en caractère gras au carrefour de la 132 et du boulevard Interprovincial.